COMMUNIQUE 177 :  

Pour Aminétou Mint El Moctar, l’esclavage ne peut plus 'être toléré ni accepté'.   La présidente de l’Association des Femmes Chefs de Famille Aminétou Mint El Moctar a soutenu lundi matin que l’esclavage est "un frein au développement et à la démocratie", ajoutant que cette pratique ne peut plus "être tolérée ni acceptée". Les mauritaniens doivent comprendre qu’il y’a une loi criminalisant l’esclavage et les pratiques esclavagistes, a affirmé Aminétou Mint El Moctar, exprimant que personne ne devrait être au dessus de cette loi. "Notre pays a intérêt à dépasser cette problématique qui est un frein au développement, à la démocratie, à l’Etat de droit et à l’équité. Il est temps qu’on le comprenne", a-t-elle assuré, appelant les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités par rapport à la question de l’esclavage et les pratiques esclavagistes. La présidente de l’Association des Femmes Chefs de Famille a, à ce propos, plaidé pour l’engagement des organisations de défense des droits de l’Homme, des médias publics et privés, dans une campagne de sensibilisation sur la Loi n° 2007 – 048 du 3 septembre 2007 portant incrimination de l'esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes et celle relative à la protection de l’enfant. L’objectif, dit-elle, c’est de "démystifier l’opinion publique" sur la question de l’esclavage. Babacar Baye Ndiaye     L’AFCF s’indigne par rapport à la répression de la manifestation des « femmes démocrates »   Dans une déclaration à l’ANI, la présidente de l’Association des Femmes Chefs de familles(AFCF) , Mme Aminetou Mint Elmoctar, a exprimé son indignation par rapport à la « répression barbare »dont a fait l’objet la manifestation des «femmes démocrates» le dimanche, devant la représentation des Nations Unies à Nouakchott.   Aminetou indiquera : « Nous sommes indignées face à cet acte barbare ayant visé des parlementaires féminins et des militantes de droits humains. Une flagrante violation de l’immunité parlementaire est consacrée par cette répression ». Elle ajoutera : « Il s’agit, également d’une violation des la constitution qui garantie aux citoyens et aux organisations politiques le droit de manifester et de s’exprimer ». Elle renchérit : « Cela signifie que le régime opte pour la répression aveugle de tous celui qui veut s’exprimer librement, notamment ceux qui tentent de s’opposer au système en place ». Elle finira par lancer un appel aux autorités mauritaniennes, à l’opinion publique nationale et internationale, afin d’arrêter cette « barbarie », selon son expression. Le 20/04/09

 

  Retour