A.H.M.E.
COMMUNIQUE 162 :
Bruxelles : PLAINTE contre un ancien ministre mauritanien
Des belges d’origines mauritaniennes entendent poursuivrent un ancien ministre mauritanien, sous le régime de Maouya ould Sid’Ahmed Taya, Monsieur Ba Bocar Soulé, devant les tribunaux belges, sur base de la loi de compétence universelle. Le dossier de plainte est entre les mains d’éminents juristes belges. Les faits remontent au mois d’octobre 2003 lorsqu’une délégation conduite par ce dernier qui était au moment des faits, ministre de l’équipement et des transports, était venue provoquer et perturber la quiétude des exilés mauritaniens en Belgique. Cette provocation a dégénéré à un affrontement violent et sanglant entre l’opposition en exil et les émissaires de ould Taya au cours duquel 52 opposants ont été arrêtés à la place du Luxembourg, le samedi 04 octobre 2003 par la police belge. Au même moment, l’ancien ministre tout en niant les massacres extra judicaires contre les négro - mauritaniens demandait que les exilés mauritaniens en Belgique soient expulsés du royaume vers la Mauritanie pour être incarcérés dans les geôles de ould Taya car le passif humanitaire et les déportations n’ont jamais eu lieu en Mauritanie lançait-il. « Ces dossiers ne constituent qu’un fond de commerce pour les réfugiés mauritaniens » avait-il ajouté. Voilà aujourd’hui comme hier, les pardons répétés au nom de l’état mauritanien, le 29 juin 2007 par le président déchu sidi ould cheikh Abdellahi et le 25 mars 2009 par le chef de la junte au pouvoir en Mauritanie, le général Mohamed ould Abdel Aziz à Kaédi, sud de la Mauritanie viennent mettre l’ancien ministre, à nu, nous confie certains de ces plaignants. Depuis les sorties indignes de ce négro de service contre sa propre communauté, la région du fleuve semble en découdre avec l’agent secret de ould Taya. Depuis cinq ans, ces plaignants aidés par des organisations de défense des droits de l’homme travaillent d’arrache-pied pour amener Ba Bocar Soulé à répondre devant la justice belge. Selon des sources proches du conseil juridique des plaignants, une demande d’extradition de celui qui se croyait être au dessus de la loi pourrait être demandée auprès des autorités de Nouakchott. Quand aux avocats des plaignants, ils attendraient qu’un mandat d’arrêt international soit lancé contre l’ancien ministre mauritanien pour convoquer une conférence de presse sur le sujet. Pour rappel, Ba Bocar Soulé avait effectué une première visite à Bruxelles, le 02 mars 2003 lorsqu’il était ministre du développement rural (en provenance de Paris où il participait au salon de l’agriculture) ,au cours duquel il a pris langue avec plusieurs responsables politiques de la diaspora . Lors de son passage au ministère du développement rural, il lui était reproché des détournements de fond public de 320.000.000 ouguiyas. C’est dire que l’inspection générale d’Etat n’a rien à rapprocher aux huit personnes accusées récemment de responsables de la gabegie. Ce ministère sous la commande de Messaouda mint Baham n’est composé que du neuf. Ould Abdel Aziz doit, dans sa lutte contre la corruption et la gabegie demander que des enquêteurs dans cet important ministère se réfèrent à l’article d’un journal de la place ( Mapeci) de février 2005, pour que l’ancien ministre soit entendu, au même titre que ould waghef et compagnie. L’histoire retiendra que le combat mené à partir de l’extérieur et plus précisément de Bruxelles, capitale de l’Europe, par des farouches opposants au régime de ould Taya a été déterminant dans la chute de celui-ci. Cette opposition salue la recevabilité de La plainte contre l’exilé du Qatar par la justice belge. D’autres acolytes et sbires du système Taya semblent être visés. « Le combat continue et c’est la fin de l’impunité dit un flamiste. Ils nous ont chassé de notre pays et nous ont poursuivis jusqu’en exil, nous leur ferons savoir qu’ils ne sont plus l’abri. Où qu’ils se cacheront nous les dénicherons car les dossiers sensibles ne peuvent être traités en catimini.»Rétorque- t-il. Le passif humanitaire couvre la période 1989-1992 lorsque plusieurs centaines de négros mauritaniens civils et militaires furent arbitrairement arrêtés et assassinés sans aucune forme de procès sur toute l’étendue du territoire mauritanien. Le 06/04/09 Kader mbaye Bruxelles - Belgique
|