A.H.M.E.
ARTICLE 61 :
Toute la société mauritanienne est corrompue . . . .
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Toute la société mauritanienne est corrompue et fondée sur le principe maître- et- esclave" selon un journaliste hollandais : Mikle Hille par HANEFFI
"Toute la société mauritanienne est corrompue et fondée sur le principe maître- et- esclave" selon un journaliste hollandais. Nouakchott – (D.I.A.) – "Toute la société mauritanienne est corrompue et fondée sur le principe maître- et- esclave", affirme un journaliste dans un article publié dans un hebdomadaire belge et parvenu ces jours-ci à l’agence Dia. "Il est exact que je n’ai pas
vu d’êtres humains enchaînés qu’on vendait ou achetait. Mais un esclave
mauritanien dont les parents et les grands-parents étaient déjà esclaves n’a
pas besoin de chaîne, il est élevé comme esclave et n’à pas plus de valeur
qu’un animal domestique". C’est ce Ce sont précisément les beydanes qui abusent de leur foi pour justifier l’esclavage. Ils enseignent aux esclaves que ’le service du maître est un devoir religieux’ et que ’les visages noirs sont des musulmans impurs pour qui la seule voie pour le paradis est d’obéir aux musulmans blancs purs’. Il est d’ailleurs interdit aux esclaves d’étudier le Coran, à supposer qu’ils sachent lire et écrire. Malgré un décret datant de 1980 - promulgué à l’époque par la junte militaire - déclarant l’esclavage illégal, des "quadis" – juges et dans une cour de justice musulmane – prennent la défense de l’esclavage contre toutes les plaintes et condamnent très paradoxalement les victimes de façon draconienne. Plus tard, on peut voir accusés et juges boire le thé ensemble, cependant que l’argent change régulièrement de propriétaire. Il arrive que, en guise de pénitence
musulmane, un maître fasse don d’un esclave à des beydanes pauvres. Cela
explique ces scénarios bizarres dans les rues de la capitale Nouakchott, où des
mendiants arabes aveugles ont pour chien guide d’aveugle un esclave noir. Un
million à peu près de victimes ploient sous le joug de cette forme perfide
Beaucoup d’esclaves assassinés ou gravement mutilés La vie d’un esclave est au sens
propre des termes une honte pour l’humanité. La plupart des esclaves
travaillent dur, mangent trop peu et meurent jeunes sans avoir jamais gagné un
centime. Des tortures sont au menu quotidien et beaucoup d’esclaves sont tout
simplement assassinés ou gravement mutilés. Les beydanes ont recours à la
violence pour faire preuve d’autorité. Il s’agit ici d’un futur culturel admis
depuis des siècles. Le prix d’achat de 75 euros pour un esclave prouve son
manque de valeur. Les filles et les femmes esclaves sont souvent gardées comme
concubines et elles sont fréquemment violées par des membres de la famille du
maître. Aucun esclave ne peut se marier sans le consentement du maître. Les
enfants sont arrachés très tôt à leurs parents pour être éduqués comme
esclaves, servir de cadeau de mariage ou être vendus. Ils sont utilisés à
toutes sortes de travaux, étant donné que les beydanes croient qu’ils ne sont
pas nés pour se salir les mains. A la campagne, les harratines travaillent
comme paysans dans les champs, dans les villes, comme employés, cuisiniers ou
ouvriers dans le bâtiment. Ils sont tous forcés de travailler sans droits ni
salaire, sept jours sur sept, Jamais d’affranchissement d’esclaves Rares sont les esclaves qui
réussissent à s’enfuir. Que des bedyanes affranchissent leur esclave Enfants esclaves importés de Mauritanie et location des esclaves à des firmes nationales et internationales Madame Boubacar, fondatrice et
dirigeante de SOS Esclaves, secoue la tête, disant que ces messieurs des
ministères se prennent pour des "Surhommes". Elle raconte que
l’esclavage ne s’arrête pas aux frontières de la Mauritanie. "Comme ici le
marché des esclaves est plus ou moins saturé, on a trouvé Boubacar fait violemment non de la
tête à ma question si de l’aide vient de l’étranger. "Au contraire, des
milliers d’esclaves sont placés dans des projets de développement fondés par
des organisations d’aide occidentales. Au lieu d’extirper Personne n’a jamais été condamné en Mauritanie pour le fait d’ avoir des esclaves Boubacar déteste les politiciens avec leurs promesses orales : "Depuis le dernier décret de 1980, en vertu duquel l’esclavage a été interdit sous peine de prison et de fortes amendes, jamais personne n’a été condamné pour avoir des esclaves." Son jugement sur la politique et le système judiciaire en Mauritanie est sévère. Elle ne croit pas non plus à des revirements politiques inattendus (...) Pendant que le président Taya assistait aux obsèques du roi Fahd en Arabie Saoudite, le colonel Vall installa un parlement militaire pour la défense de la démocratie et du droit, et promit de combattre l’esclavage. Il proclama que les temps où un dictateur à la Taya en connivence avec la classe régnante des beydanes pouvait soumettre tout le pays à un modèle de société basé sur la relation maître-esclave appartenaient définitivement au passé. L’année passée furent tenues des élections législatives et communales, et dimanche 11 mars des élections présidentielles démocratiques, mais à une exception près tous les candidats étaient des Blancs. Aux présidentielles mauritaniennes un seul candidat prône l’égalité raciale dans le pays Seul le Noir Messaoud Ould Boulkheir
mettait 19/09/2007
Source : www.sosabbere.org/spip.php?article827
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