ARTICLE 569 :
Réflexion sur la rencontre à l’Assemblée nationale française autour de la question de l’esclavage en Mauritanie
L'essentiel est oublié. Rien ne peut être fait en Mauritanie sans le rétablissement de la démocratie. Démocratie de forme à inventer, sans doute pour aujourd'hui et pour demain en tenant compte de l'expérience et des acquis des collectivités traditionnelles (Fleuve et Haute Mauritanie) et de la période fondatrice (Moktar Ould Daddah 1957-1978) : la preuve en a été donnée par les textes et concertation pendant le bref exercice démocratique du pouvoir, celui de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Rétablissement auquel deux dispersions ne concourent pas. La première est celle de l'opposition démocratique incapable de se donner par avance un candidat unique contre celui de la dictature militaire et personnelle, candidat soutenu par tous les autres qui auraient pu l'être, candidat se répandant dans tout le pays et à l'international. La seconde est précisément de l'abolitionnisme qui donne une image incorrecte de la Mauritanie. celle-ci est une dictature avant d'être un pays esclavagiste. On n'éradiquera pas l'esclavage et d'autres maladies comme le racisme, comme l'accaparement des richesses, sans la démocratie. Tout ce qui n'est pas le combat pour la démocratie et contre la dictature est une dispersion. L'étranger se satisfait des réalistes esclavagistes, cela produit au mieux de l'humanitaire. tandis que mettre en cause une dictature soutenue par les partenaires de la Mauritanie, à commencer par l'ancienne métropole qui n'en finit pas - contrairement à de Gaulle et aux paris de 1956-1958 - de mépriser les Africains en les jugeant incapables de démocratie, et qui persiste quotidiennement à croire que la sécurité, notamment au Sahel, n'est pas fonction du régime intérieur des États, et qui depuis 2008 maintient un regard sur la Mauritanie : c'est Mohamed Ould Abdel Aziz qui fait bien le travail, que c'ait été la sape du régime démocratique, puis la déstabilisation du Mali, puis le massacre de Germaneau, puis les palinodies d'aujourd'hui... L'esclavage abominable, mais l'application des lois de 2007 ne se fera que par la démocratie. C'est le moyen qu'il faut réclamer avant la fin. Bertrand Fessard de Foucault
Quelle insignifiance – quelle fumisterie – quelle pédanterie Voilà que le vicompte Bertrand- Fesse de Foucault Réagit réactionne et éjacule son petit venin «démocratique» sur la plèbe noire –africaine et arabe et ex-maure et Haratine qui ne sauraient pas se doter de prisons démocratiques – des bourreaux démocratiques et d’esclavagistes démocratiques. Alors cet aristocrate sénatorial imagine que les dictateurs muaritan iens vont fléchir au service de leurs puissantes castes vivant de l’exploitation du labeur esclave devant ses incantations larmoyantes puériles et ses psalmodies de chischis chialeux de petit vieux. Ce sont deux classes antagonistes et deux modes de vie antinomiques qui s’affrontent en Mauritanie esclavagiste. La démocratie n’est pas un outil de libération – elle est tout au plus la récompense – le mode de gestion des foules esclaves salariés après que l’ancienne société féodale – agraire –arriérée – famélique et de famine aura été VIOLEMMENT renversée – boutée dehors – démi de son pouvoir par la force des armes révolutionnaires et la classe qui profite de cette exploitation démise de ses fonctions «démocratiques» –le résultat de la lutte ne peut être la condition de son amorce crétin d’aristocrate prétentieux. NON le mode archaique de production esclavagiste datant de la féodalité moyennageuse ne peut attendre – quémander – la pseudo «démocratie» pour être renversé-balayé-annihilé – mais peut-être que son renversement révolutionnaire donnera ultimement naissance à la «démocratie» populaire si et seulement si les ouvriers et les artisans et les paysans mauritaniens comprennent que la libération de leur force productive et le déploiement de leur force de production exigent impérativement la libération totale de tous les esclaves et l’éradication intégrale de l’esclavage pour que ne règne que le travail salarié première phase de socialisation vers la socialisation complète = le socialisme. Merci
de votre attention. |
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La
Mauritanie depuis le 13 Octobre 2012,
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Ce que je crois d’elle et d’eux
message à mes compatriotes d’adoption
La preuve par l’actualité ? La preuve par l’histoire ? L’actualité a été étonnante. Un système érigé par la force – mais une force qui n’est telle que relativement à l’absence d’autres forces… le BASEP, aux ordres du même personnage depuis sa création à l’école irakienne en 1987, moins trois ans de stage pour celui-ci à l’étranger et en regard ni forces de sécurité vraiment conséquentes, ni partis politiques organisés indépendamment de l’Etat, ni un Etat ayant la seule armature qui compte : des hommes, des femmes adhérant à l’idéologie précise de son service et du dévouement au bien commun. Un dévoiement général, y compris celui des urnes électorales dont le système établi par l’administration coloniale convainquait à peine à son époque et devint une « mascarade » selon les communiqués chroniques des opposants, toujours écrasés au suffrage universel par l’homme fort en possession d‘état au moment de solliciter une légitimité pour la montre internationale. Ce système inexpugnable depuis le 6 Août 2008, dormant pendant la transition puis la tentative démocratiques commencées les 3 Août 2005 et 19 Avril 2007, ne pouvait – ne peut encore, semble-t-il – être renversé que par lui-même, c’est-à-dire un nouveau coup militaire. Le 13 Octobre a été donnée la preuve qu’un autre scenario est possible, celui de l’imprévisible, qui n’est jamais un hasard. Les ressorts de celui-ci ne se connaissent que plus tard. Mais c’est un fait qu’en l’absence du général Mohamed Ould Abdel Aziz, président de la République , l’armée n’a rien décidé par elle-même, la population n’a pas couru aux palais officiels pour les occuper, l’opposition n’a pas forcé l’Assemblée nationale à légiférer la substitution du régime par la préparation d’un autre. Personne ne s’est imposé et le chef d’état-major national n’a assumé aucun rôle public, le Premier ministre, les gouvernants ont été fantomatique et rien de la vie quotidienne, des problèmes de fond et du pays entier n’a changé. Preuve d’une inertie ou d’une force ? en France, le cardinal de Richelieu gouverna le pays de son lit, pendant un an avant de mourir en 1642… Georges Pompidou continua de régner, intellectuellement intact, mais dans les souffrances et la faiblesse personnelles jusqu’à l’instant de sa mort à laquelle il ne s’attendait pas, le 2 Avril 1974… François Mitterrand, dans un état analogue, prolongea sa présidence jusqu’au terme constitutionnel, en Mai 1995, semi-mourant… et Mohamed Ould Abdel Aziz en aurait fait autant ? Non, car au pays qui s’interrogeait et selon une communication, probablement sans consultant, mais atteignant le chef d’œuvre de la désinformation à l’apparition publique d’un quasi-ressuscité, la réponse est donnée d’un pouvoir personnel qui ne s’abandonne pas et décide de tout. S’administre alors – paradoxalement autant pour l’homme fort que pour le peuple mauritanien – une contre-épreuve. En l’absence physique du général Mohamed Ould Abdel Aziz, président de la République , le pays reste calme, l’armée muette, le BASEP l’arme au pied, l’engrenage sahélien et nord-malien au point mort. Le voici qui rentre au pays, s’exprime à plusieurs reprises, augmente les salaires – à la manière de Ceaucescu à son balcon, sous l’inspiration de son épouse, tandis que la foule pour la première fois en Roumanie depuis plus de quarante ans conspue le Parti communiste et ses chefs, son dictateur – et commencent les incidents, les manifestations sont précises et violentes, le spectre des divisions et des malentendus, des pétitions ethniques réapparaît comme il était réapparu dès la rentrée scolaire et universitaire suivant le putsch original qui brisa l’évolution nationale le 10 Juillet 1978, comme il était réapparu dès la légitimitation électorale du 18 Juillet 2009. Tout le passé mauvais des années de braise, toute la pauvreté et la sous-médicalisation, toutes les soifs nouvelles de justice et d’équité quand les manifestants, les chefs de certains partis sont molestés ou assiégés… reviennent ensemble. D’un accueil à l’autre, le pouvoir parce qu’il est réputé raffermi, au besoin restauré, semble provoquer bien plus qu’une contestation et ce que va tenter d’exprimer une Coordination de l’opposition démocratique qui n’a pas su s’imposer ni en quatre ans de régime autoritaire, entaché d’illégalité depuis au moins un an, ni en quatre semaines d’absence et d’incertitude… Comment ne pas souhaiter, en ce jour de fête nationale, de commémoration d’une indépendance très méritoirement acquise, souhaitée, cultivée par de fécondes années fondatrices, que cesse cette longue parenthèse de l’arbitraire. Bien plus qu’un calendrier électoral ou des ajustements salariaux, il faut à la Mauritanie une réflexion partagée par tous, élaborée par tous sur la manière nationale de se gouverner et ne décider des voies et moyens, des personnes aussi à porter au pouvoir, qu’une fois ce consensus établi et assuré, qu’une fois les forces entre lesquelles se répartissent les Mauritaniens, des forces de sécurité aux structures tribales, aux partis politiques, aux tendances religieuses, aux mémoires sociales et ethniques, vraiment réattelées au devenir commun. Car la preuve de l’histoire est péremptoire. Malgré tant de facteurs centrifuges et de division, malgré si peu de savoir faire et de savoir être démocratique, contrairement à toutes les prévisions d’experts ou d’amis depuis 1957 et périodiquement à chaque changement de régime ou d’autorité, la Mauritanie demeure. Quel est le secret de sa stabilité ? quoi donc fonde bien plus qu’une entente entre tous, ou des intimidations mutuelles entre forces et mouvements divers ? stabilité à l’avantage certes des voisins, certes de l’ancienne métropole. Il me semble qu’il y a une part de providence – oui – mais surtout une vraie sagesse collective, une intelligence de la possibilité du pire et des bienfaits de la patience. Il y a la psychologie de chacun défiant les mauvais moments et mettant à nu les rodomontades, les dires et promesses du pouvoir quand il est cynique. Cette science de soi, et cette science des autres me semblent exceptionnellement répandues en Mauritanie, elle est source d’égalité mentale et morale entre chacun des Mauritaniens, elle permet des dialogues vrais dès que l’enceinte et le moment sont judicieusement proposés, elle jauge les gens, elle crible le souvenir. Le secret mauritanien – au moins pour moi, qui suis nativement étranger et intellectuellement d’une formation différente – s’est incarné, en intelligence politique autant qu’en mœurs et dignité de vie personnelle, dans la personne de Moktar Ould Daddah. Le rattrapage des drames possibles, les foyers de désunion et de sécession, les ferments d’abdication face à l’ancien colonisateur ou à la revendication marocaine ou aux tentations fédéralistes ouest-africaines, les discussions à relents ethniques étaient chroniquement mises bien mieux qu’aux voix, devant les consciences et en délibération aussi prolongée qu’il le fallait. Les générations étaient une à une conviées à cela et jusqu’en 1978, malgré des cahots, malgré des périodes répressives et parfois tendues, difficiles à vivre et rétrospectivement à justifier, la caravane mauritanienne a avancé, s’est perfectionnée et se savait susceptible de perfectionnement. La grande élection de Mars 2007, mettant tout le monde et pas seulement les candidats, surtout ceux du second tour, à égalité, pustchistes de 2005 ou de 1978 compris, aurait dû inspirer les principaux acteurs en sorte qu’une union nationale, dans une répartition des rôles où – sur le papier – personne ne semblait oublié, gouverne collégialement le pays. Débonnaire, pieux, pacifique, résolu pour l’essentiel – le discours du 29 Juin 2007 le montra – Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi aurait dû être soutenu par tous au lieu d’avoir à se constituer, par lui-même et donc à grands risques, sa propre structure de pouvoir. Et celui qui depuis le 6 Août 2008 prétend d’une part « régler tous les problèmes » et d’autre part avoir, au vrai, écrit toute l’histoire politique et toutes les successions démocratiques ou pas pendant toute cette décennie, se serait grandi en étant le gardien physique de l’état de droit. Mohamed Ould Abdel Aziz peut enfin se grandir, maintenant, s’il consacre ses forces et le temps qui lui restent – constitutionnellement ou médicalement parlant – à permettre ce qui est attendu depuis des années. Rien que définir consensuellement cette attente vaudrait une entrée dans l’histoire : positive. C’est mon vœu ardent et confiant. La Mauritanie a les moyens qu’il se réalise, et il est possible que Mohamed Ould Abdel Aziz reçoive enfin la grâce d’être l’homme du moment. Il est temps. C’est le temps.
Bertrand Fessard de Foucault, alias Ould Kaïge soir du mercredi 28 Novembre 2012
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En lisant le général Mohamed Ould Abdel Aziz…
La Tribune rend deux
services aux Mauritaniens. Si,
depuis l’inauguration d’une avenue Moktar Ould Daddah en Novembre
2008 et l’affichage électoral de sa photo, aux côtés de celle du
président fondateur, il laisse faire un parallèle complaisant entre
ce dernier et lui, et serait censé avoir « décidé la
réhabilitation de Ould Daddah au rang de Père de la Nation », il
n’y fait toujours pas référence lui-même : tout simplement parce
qu’il n’a pas la moindre idée sur le grand homme et qu’en
revanche, il continue de dater de cinquante ans les maux du pays,
gabegie et autres. 2° «
même des membres du gouvernement sont venus se plaindre du rythme
que je leur impose » et que le général doit constater « le manque
de confiance des nôtres ». Mais « ils vont finir par incarner ces
valeurs … Je crois qu’il est plus juste de laisser les ministres
s’adapter à la personnalité du Président, à son rythme pour
chercher à harmoniser l’action en vue de la réalisation des
objectifs prédéfinis ». La référence n’est pas le pays mais le
détenteur du pouvoir. 3°
L’urbanisation absurde, les « quelques riches hommes d’affaires
qui ont des concessions rurales de plus de 20.000 ha à Nouakchott »
sont des thèmes évidents, comme celui de la sécurité, du
terrorisme, des « frontières poreuses », mais pourquoi ne pas les
traiter ? « Tout cela par ce que les moyens ont été
dilapidés, détournés par des particuliers ?» Non ! parce
que les forces armées ont été dévoyées depuis plus de trente ans
par une partie de leur hiérarchie. Aïn Ben Tili fut réoccupé
après le sacrifice de Soueïdatt Ould Weddad, « l’aéroport
international de dégagement » à Lemreya sera-t-il une base
étrangère ? Le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi se
perdit dans l’esprit de « l’aile militaire du pouvoir » en
affirmant au journal Le Monde que la Mauritanie n’est pas une terre
d’élection pour le terrorisme. Voici le général Mohamed Ould
Abdel Aziz affirmant que « dans notre pays il n’existe aucune base
de terroristes, aucun camp d’entrainement … Aujourd’hui nous
estimons que nous avons le strict minimum pour assurer la sécurité
du pays et protéger ses frontières ». Soit ! Bertrand Fessard de Foucault-LE CALAME
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Mes
excuses à ma seconde patrie
Né
le 9 Avril 1943 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)
Profession : diplomate Enseignant à l’Université Paris VIII Saint-Denis (Institut d’Etudes Européennes) Octobre 2002 & conférencier à l’Université de Bretagne-Sud Vannes Octobre 2005 Président du conseil de surveillance d’ETHYS, conseil en gestion éthique et solidaire Juin 2001 Ambassadeur de France au Kazakhstan Juin 1992. Février 1995 Conseiller commercial, chef des services d’expansion économique près l’Ambassade de Franceen Autriche Octobre 1988 à l’administration centrale : Direction des Relations Economiques Extérieures Décembre 1986 au Brésil Décembre 1984 en Grèce Juillet 1982 près le Consulat Général de France à Munich Février 1979 adjoint du Chef de poste au Portugal Septembre 1975 à l’administration centrale harmonisation des assurances crédit des Etats membres de la C.E. Octobre 1973 exportation du livre français Janvier 1971 achats gouvernementaux des pays membres de l’O.C.D.E. Juin 1969 Lauréat de la fondation Elf-Air France Octobre . Décembre 1970 (Suède, Roumanie, Iran, Japon, Indonésie) Elève à l’Ecole Nationale d’Administration 1966 . 1969 stages en Préfecture de Loir-et-Cher, à la société des Mines de fer de Mauritanie & au Crédit industriel d’Alsace et de Lorraine Agrégatif de droit public Juin 1972 D.E.S. Droit public Dakar Avril 1966 & Science politique Paris Mars 1972 service national : E.N.A. de Nouakchott (République Islamique de Mauritanie) Février 1965 . Avril 1966 Licence en droit public Juin 1964 Institut d’Etudes politiques de Paris Octobre 1960 . Juin 1964 Etudes primaires à Saint-Jean de Passy & secondaires à Saint-Louis de Gonzague : à Paris 1950 . 1960 candidat indépendant à l’élection législative partielle du Haut-Doubs Novembre 1980 (siège vacant d’Edgar Faure) Conseiller municipal de Pontarlier (Doubs) Juin 1983 à Janvier 1989 membre du Comité national de soutien pour la réélection de François Mitterrand 1988 l’ayant accompagné à son voyage officiel au Canada Mai 1987, au sommet francophone de Québec en Septembre 1987 et en Irlande en Février 1988 reçu en audience privée par le Pape Jean Paul II Février 1995 Conseiller municipal de Surzur (Morbihan) Juin 1995 à Mars 2001 Collaborations de presse Le Monde 1972.1982 – La Croix 1972 . 1997 – Défense Nationale – Lettre de Michel Jobert – Espoir – Revue des deux mondes – Témoignage chrétien – Combat – Le CalamePublicationsDernière prière à M. Valéry Giscard d’Estaing, encore président de la République –Le pouvoir politique en Mauritanie – Maurras et le socialisme – L’esprit du 10 Mai 1981 – L’inquiétude en préparation Ouvrir une Ambassade dans l’ex-Union Soviétique : ma mission au Kazakhstan 1992-95 biographie de Maurice Couve de Murville, Pierre Messmer, Michel Jobert . présence de Jacques Fauvet Les relations extérieures de l’Union européenne . Eléments et genèse du droit fonctionnel européen. Cinq Français et l’Allemagne (Caillaux, Briand, Laval, de Gaulle, Mitterrand) Une histoire dialectique de la Cinquième République – Ces crises de légitimité qui ont fait la France De Gaulle selon l’Agence France Presse 1944-1970 : l’homme de la nation (compilation exhaustive) Abrégé d’une histoire réconciliée de la Mauritanie contemporaine : 1903-2010 – Le putsch exemplaire En danger de vie (journaux mémoire) – Lecture chrétienne du Coran, quotidienne des textes de la messe Langues lues et parlées : allemand, anglais, portugais, espagnol – débuts de russe Article publié à son nom sur cridem en usurpant son identité Mes excuses à ma seconde patrie: Bertrand Fessard de Foucault Mauritanien
de cœur et d’adoption , je voudrais apporter un bémol à la
polémique médiatique, aux dires et aux écrits des uns et des
autres, à propos de ce que j’aurais pu écrire sur ma seconde
patrie, la Mauritanie. Malgré
toutes les contre vérités que l’on me prête sur une vision
biaisée de la Mauritanie que je continue à porter dans mon cœur et
dans mes pensées, mon seul souci a toujours été l’intérêt
supérieur de ce pays, depuis mon service national français effectué
à l’Ecole
Nationale d’Administration
mauritanienne (février 1965- avril 1966). Tiré de cridem.org Info source : Bernard Fessard de Foucault | Libre Expression |
J’ai honte Au premier anniversaire de son putsch du 6 Août 2008, le général Mohamed Ould Abdel Aziz aura été installé la veille dans les fonctions de président de la République Islamique de Mauritanie, en toute légalité, moyennant une reconnaissance internationale de la régularité du scrutin du 18 Juillet 2009. Cette élection aura été aussi contrainte que les consentements successifs des opposants à ce qui, à partir de la prétendue négociation de Dakar, il y a dix semaines, les a chacun enchaînés. J’ai
honte pour les Mauritaniens – pour ceux d’entre eux qui ont consenti, à un
moment ou à un autre au processus de légitimation du coup militaire, pour
ceux d’entre eux que ne choque pas l’affichage du portrait de leur président-fondateur
Moktar Ould Daddah sur le même calicot que celui de l’homme fort, souligné
poar le lien des deux dates : 1960, l’indépendance et 2009, la Mauritanie à
nouveau nouvelle… mais est-ce que cela me regarde ? tandis que la politique
françafricaine me concerne, et me fait encore plus honte. Le 07/08/09 |
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