ARTICLE 539 :
Jacob Zuma, le président Sud-Africain interdit d'assister à l'investiture de Joseph Kabila par son parlement !Par Freddy Mulongo, mardi 20 décembre 2011 à 13:48 Dans une résolution prise cette nuit le parlement sud-africain vient d'interdire le président Jacob Zuma d'aller assister à l'investiture de Joseph kabila à Kinshasa. La cooptation de Joseph Kabila par des mentors et prédateurs mafieux ne passe pas dans la compréhension de beaucoup des congolais. Ces derniers ont-ils uniquement le droit d'aller voter pas celui d'élire leur président de la République ? Jacob Zuma a joué un mauvais jeu et un faux calcul, en acceptant que des bulletins de vote cochés d'avance candidat N°3 soient imprimés dans son pays et puissent être fourgués en République démocratique du Congo, c'est scandaleux. Tout le monde sait que Jacob Zuma a des affaires dans les compagnies minières implantées en République démocratique du Congo.
Lorsqu'on lit les éléments de réponses de la SODIMICO (une société en faillite délictueuse qui a été ressuscité par le gouvernement pour les besoins de la cause) au Fonds monétaire international, qui ne comprenait pas, qu’une mine comme celle de Sakania appartenant à Frontier (filiale de la multinationale canadienne First quantum minerals), qui vaut des milliards des dollars, ait été vendue pour une bouchée de pain, soit 30 millions de dollars. Cette vente s’est opérée en l’absence d’une quelconque autorisation gouvernementale congolaise, ce qui accrédite la thèse du gouvernement parallèle. Dans ce document on découvre que la SODIMICO crée une JV pour s’en retirer tout de suite après, au profit de son partenaire pour évoquer le droit de préemption. C’est ainsi que se volatilise le patrimoine minier national, une véritable maffia. Pour rappel, sachez que la mine de Sakania, dans la localité de Kijiba avait nécessité 225 millions de dollars d’investissement. Avant sa confiscation par le gouvernement elle était la meilleure contribuable au de l’Etat, avec 54 millions de dollars versés au titre d’impôts sur le bénéfice en 2009. Avec de réserves évaluées à 2 millions de tonnes de cuivre, sa production était de 90.000 tonnes. La société Frontier avait donné de l’emploi à des milliers des congolais et ce normalement pour plus ou moins 20 ans. Le Rapport du parlementaire britannique Eric Joyce n'est qu'une petite face de l'Iceberg de la vaste Mafia que pilotent des brigands-financiers Katumba Mwanke, Dan Gertler au nom de Hypo, Jaynet et Zoe Kanambe; et au grand detriment des Congolais! Entre autres grands
bénéficiaires de ce hold-up de nos resources, nous citons Jacob
Zuma et son neveu. Voila pourquoi Jacob Zuma tient a proteger Ngoy
Mulunda et la "victoire" frauduleuse de joseph Kabila.Le
pays a beau afficher une grande richesse en ressources naturelles –
bois, minerais et pétrole –, la population congolaise n’en
bénéficie aucunement du fait de décennies marquées par une
corruption et une mauvaise gestion profondes. « Le fait que le Congo
se voit octroyer un allègement de sa dette au 50ème anniversaire de
son indépendance constitue une occasion unique de rompre avec les
comportements destructeurs et corrompus du passé », avait affirmé
Lizzie Parsons, responsable de campagne pour Global Witness.
Des contrats flous ! « Toutefois, nous assistons depuis peu à des développements préoccupants dans le secteur des ressources naturelles qui vont à l’encontre du progrès que représente l’octroi d’un allègement de la dette. » Ces derniers mois, des contrats flous ont été signés dans les secteurs minier et pétrolier lucratifs du Congo, sans être soumis à aucun examen public approfondi. L’identité des propriétaires des sociétés qui ont obtenu le droit d’exploiter des ressources importantes est tenue secrète sous couvert de sociétés étrangères. Le transfert des droits d’exploitation miniers et pétroliers sans recourir à un processus d’appel d’offres international manifeste soulève des questions en matière de régularité de la procédure. Une mystérieuse société enregistrée dans les îles Vierges britanniques, Highwind Properties Ltd, s’est vu octroyer le droit d’exploiter la mine de cuivre de Kingamyambo Musonoi Tailings au Katanga en janvier 2010. On ignore sur quelle base Highwinds a reçu ce droit. La mine avait auparavant appartenu à la société minière canadienne First Quantum Minerals, qui avait investi 750 millions de dollars dans le projet avant que celui-ci soit contraint par le gouvernement de cesser ses activités en septembre 2009 suite à un examen de dizaines de contrats miniers. Quelques mois auparavant, First Quantum avait versé 55 millions de dollars d’impôts – le plus gros paiement fiscal jamais perçu par le gouvernement, d’après le PDG de la société. Deux compagnies pétrolières jusque-là inconnues, Caprikat Ltd et Foxwhelp Ltd, toutes deux également enregistrées dans les îles Vierges britanniques, ont obtenu les droits relatifs à deux blocs pétroliers pour l’instant inexploités dans le nord-est du Congo, par décret présidentiel promulgué en juin. On ignore selon quels critères les deux compagnies ont été sélectionnées. La décision a été prise alors que le gouvernement avait déjà octroyé ces blocs à d’autres compagnies à de nombreuses reprises, avec des primes de signature totalisant 3 millions de dollars, malgré le fait qu’aucun décret présidentiel ratifiant le précédent octroi des blocs pétroliers n’avait jamais été promulgué. De nombreuses sources signalent que Caprikat et Foxwhelp appartiendraient à un neveu du Président sud-africain Jacob Zuma. « A l’heure actuelle, les
citoyens congolais n’ont aucun moyen de savoir si les transactions
conclues par le gouvernement le sont dans l’intérêt réel du
pays. Le gouvernement devrait faire savoir sans équivoque quels
individus sont impliqués dans les dernières transactions et selon
quels critères ils ont été choisis comme partenaires », a ajouté
Lizzie Parsons. « La capacité des citoyens à comprendre et à
examiner minutieusement les accords est primordiale pour que le pays
puisse tourner la page sur son passé».
Des acquéreurs peu sûrs L’opinion se souvient de la signature par le chef de l’Etat de l’Ordonnance n° 10/041 du 18 juin 2010 portant approbation du contrat de partage de production conclu entre la République Démocratique du Congo et l'Association CAPRIKAT ltd et FOXWHELP ltd sur les blocs 1 et 2 du Graben Albertine de la République Démocratique du Congo. L’on sait que cette ordonnance a été vigoureusement contestée par la société civile de l’Ituri et une frange importante de politiques de l’Ituri. Si, comme actionnaire de ces sociétés, apparaissait déjà le nom de Dan Gertler, richissime homme d’affaires juif de 32 ans, ayant investi sans grande réussite dans le diamant et le cuivre congolais, d’autres noms sortent encore de l’anonymat. Il s’agit d’un certain Khulubuse Zuma. Il y a aussi un nommé Zondwa Mandela. Tous deux sont de nationalité sud-africaine. Khulubuse Zuma est à la tête de deux sociétés spécialisées dans les mines en Afrique du Sud, à savoir : Grootvlei, dans Ekurhuleni, et Orkney, en dehors de Klerksdorp. Mais ces deux sociétés battent actuellement de l’aile, indiquent nos sources. Selon le journal en ligne Africaintelligence, Khulubuse Zuma est également actionnaire dans une société d’investissement Aurora Empowerment System. Et pour la presse sud-africaine, plus de 300 ouvriers de ses sociétés observent une grève pour non payement de salaires ; et l’on chercherait désespérément des prêts à gauche et à droite. C’est donc à ces investisseurs que le gouvernement a décidé de confier la destinée de l’or noir de l’Ituri, investisseurs auxquels il aurait donné 18 mois pour approfondir les recherches qui devront prouver la qualité et la quantité réelle des réserves convoitées. A propos de ce contrat, on le sait, beaucoup d’observateurs n’accordent pas assez de crédit au regard des antécédents fâcheux que nous avons eu à évoquer dans nos précédentes éditions. E ceux qui suivent ce dossier sont surpris par les premières orientations de ces investisseurs. Aussitôt qu’ils ont acquis le droit d’explorer et de produire le pétrole sur les blocs 1 et 2 du lac Albert, renseignent des sources dignes de foi, ces acquéreurs cherchent déjà des associés pour les aider à développer le projet. Rien d’étonnant à cela, notent les observateurs. Des documents renseignent que ces nouveaux venus dans le pétrole ne sont arrivés dans la profession que depuis le 24 mars 2010. En font foi, les documents d’enregistrement des Iles Vierges. Voilà pourquoi, d’aucuns pensent que, sans expertise avérée dans le domaine, ces Messieurs ne pourront tenir les coûts qu’exige un tel investissement. Ce qui complique les choses, aux dires des spécialistes, c’est que les réserves de la RD Congo ne présentent pas les mêmes facilités que le gisement ougandais où l’exploration s’effectue seulement on shore jusqu’à présent. Du coté congolais, le travail sera plus difficile et coûteux, assure-t-on. Les berges étant à 80% des falaises, l’exploration sera totalement off shore et donc plus coûteuse. En fait, selon un spécialiste bien informé et interrogé par notre rédaction « Caprikat et Foxwhelp ont été créés comme véhicule financier pour empocher de l'argent. D’ailleurs, des sources crédibles rapportent que les concessions par eux acquises sont déjà proposées en vente à la compagnie italienne ENI. Celle-là même que l’Ouganda avait rejetée, lui préférant le français Total et le chinois CNNOC. Ainsi, ENI et Total/CNNOC entreront en concurrence pour ces gisements. La construction Caprikat/Foxwhelp, risque de causer des misères à notre pays. C’est justement le sens de l’avertissement lancé par Global Witness à l’intention de tous ceux qui au sein du gouvernement ou de la présidence de la RD Congo sont à la base de ce type de montages fumeux. Qui vivra verra ! TrackbacksHold-up électoral: Des femmes congolaises font un sit-in devant l'Ambassade des Etats-Unis à KinshasaPar Freddy Mulongo, mardi 20 décembre 2011 à 11:04
Une centaine de mamans congolaises ont campécampent hier lundi 19 décembre2011devant l’ambassade des Etats-Unis à Kinshasa pour réclamer disent-elles « la vérité des urnes » auprès de l’Ambassadeur Américain en République Démocratique du Congo. Dans un mémo adressé à James f. Entwistle, Ambassadeur Américain en République Démocratique du Congo, les mamans congolaises ont dénoncé ce qu’elles appellent un « hold-up électoral » par Joseph Kabila usurpateur de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier. Les mamans congolaises ont affirmé haut et fort que « c’est Etienne Tshisekedi (UDPS) qui est le président élu» et elles ont demandé au gouvernement américain de faire « pression » afin que Kabila dégage ! Pour l’heure, elles n’ont pas encore été reçue par l’Ambassadeur qui attend les recevoir Trackbacks
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