A.H.M.E.
ARTICLE 535 :
ARTICLES DE DEyLOULE
«
Le mensonge des urnes » : La réponse de Deyloule
Tout cela est éclairant. Et c’est très bien dit. En effet, la Mauritanie est loin et même très loin d’être une démocratie. Et pire encore, rien ne peut laisser penser que c’est un pays en marche vers un modèle démocratique quelconque. Le découpage électoral à lui tout seul démontre cet état de fait. En vérité, les militaires mauritaniens n’ont pris le pouvoir que parce qu’ils se sont montrés incapables de remplir leur fonction première : défendre l’intégrité territoriale de la Mauritanie. Le parti unique fondé par feu Moktar Ould Daddah et ses compagnons fondateurs de la Mauritanie (à partir rien !) n’était qu’une étape, mais une étape nécessaire étant donné le vide politique absolu qui lui préexistait. Et le prétendu « multipartisme » instauré par le dictateur Ould Taya, dans les années 90, n’a été qu’un leurre. Et pour preuve, Ould Taya, dont la seule politique était de se maintenir, ad vitam aeternam, au pouvoir (un pouvoir usurpé !) notamment par l’instauration d’un système dictatorial essentiellement fondé sur la corruption généralisée, ne prévoyait aucunement une alternance politique : il s’imposait à la tête de la Mauritanie et cela lui paraissait tout naturel étant donné les limites de son intelligence. Quant aux grandes puissances, qu’elles fussent coloniales ou non, hélas, elles ont tort, parfaitement tort, de croire que seuls des putschistes mauritaniens ou d’ailleurs sont en mesure de défendre leurs intérêts. En effet, les intérêts bien réels de ces grandes puissances, dans des pays comme la Mauritanie, ne peuvent être durablement garantis que s’il y a une stabilité durable. Une stabilité, pour le moins, que les régimes militaires successifs en Mauritanie n’ont pas pu assurer. Et il est vrai que la France, en particulier, a toujours privilégié un dialogue avec la composante mauresque en Mauritanie. D’ailleurs depuis la France coloniale, il ne s’agissait que du « Pays des Beïdane » : lire les écrits nombreux et très précis des officiers supérieurs de la coloniale française. Mais cette appellation se fonde sur le fait que cette composante mauresque (même si on lui soustrayait la composante harratine mauresque) est la plus nombreuse en Mauritanie. Il suffit de ne parcourir que les deux Hodhs pour s’en convaincre (lorsque Ould Abdel*** parcourut ces deux régions, pour la première fois, il s’était exclamé ainsi : « les électeurs c’est dans les Hodhs qu’il faut aller les chercher… ! »). Et c’est précisément parce que la communauté mauresque est majoritaire en Mauritanie que l’esclavage, le tribalisme et le racisme qui en découlent y sont persistants. Et ces fléaux, freins terribles à toute unité nationale, les régimes militaires successifs en Mauritanie n’ont fait que les amplifier. Quant aux civils qui ont émergés sur la scène politique mauritanienne depuis le coup d’état de 1978, ils sont, pour la plupart, issus, peu ou prou, d’une même fabrique : la fabrique militaire putschiste. En effet, même lorsqu’ils ont été opposants à tel ou tel pouvoir militaire, nombreux sont ceux qui ont été, à un moment ou à un autre, les larbins d’un putschiste : système de corruption généralisée oblige ! En Mauritanie, ce qui manque le plus, c’est un vrai un projet de société dans lequel tout citoyen, qu’il soit de l’Adrar ou du Walo, se considère pleinement partie prenante. Pour cela il faut des équipes toutes nouvelles capables de faire du benchmarking politique pour remettre ce pays sur la bonne voie. Tant qu’un militaire, même en smoking, sera au pouvoir en Mauritanie, ce projet de société sera impossible à réaliser. Et tant qu’il ne sera possible d’écarter, définitivement, toutes les personnes, physiques et morales, qui ont participé activement à la mise en place de la gabegie généralisée qui sévit en Mauritanie depuis 1978, ce projet de société ne sera pas réalisable… !
Deyloule
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Voilà les soldats qui ont pillé, ruiné la Mauritanie L’homme qui a
construit, à la hâte, sur des sables mouvants, pour son
unique gloire, quelques rues à Nouakchott et quelques maisons
luxuriantes pour ses hôtes et ses clients (ceux de sa parentèle
en particulier), a dépensé, ainsi, et sans compter, une fortune
colossale qui a manqué aux écoles, aux collèges, aux lycées
et à l’université (sans nom) de Nouakchott ; à la
formation des hommes et des femmes de ce pauvre pays ; à la
santé des nourrissons qui y meurent par milliers avant l’âge de
cinq ans faute de soins suffisants dans ces minables hôpitaux où il
n’ira jamais lui-même se soigner (il est allé pour cela
dans ceux de Paris et aux frais de la Mauritanie, qu’il viole et
qu’il pille, lui et les siens, depuis près de trente ans); aux
terres en friche qui attendent les outils nécessaires pour être
exploitées et revalorisées par les bras de tous ces braves gens,
ces forces vises sans travail et sans avenir, qui peuplent les
bidonvilles des « cités » moribondes de Mauritanie ;
aux pauvres paysans du Walo dépossédés de leurs meilleures terres
et qui survivent de quelques lopins, qui ne se nourrissent plus que
de l’attente d’un avenir meilleur et qui déjà, il le sait et
nous le savons tous, meurent de faim !
Après avoir pillé, pendant des décennies, lui et les siens et tous les loups sauvages qui s’étaient joints à cette meute de voleurs-pilleurs, ce pauvre pays, ce faux général, dans son faux smoking, dit : « Maintenant, la gabegie je vais m’y attaquer ! ». Certes, seuls ceux qui ont le courage de refuser de hurler avec les loups, de participer à ce pillage organisé, sont accusés, et sans état d’âme, de pilleurs et de voleurs et sont sommés à rembourser des sommes d’argent exorbitantes qu’ils n’ont jamais volées ! C’est le comble du cynisme ! On rase tout, net, nuit et jour, on met à sac toute l’économie de ce pauvre pays, pendant plus d’un quart de siècle ! On met à l’abri son butin et son argent (volés) dans des banques étrangères ou dans des caisses privées confiées à des complices de sa tribu (de sa parentèle en particulier) qui sont bien identifiés. On brade tout ce qui peut l’être du patrimoine national à des sociétés étrangères qui ne courent qu’après leurs seuls profits. Et puis, sans gêne aucune, on vient devant le monde riche, avec cette affiche : « Aidez notre pauvre pays, la Mauritanie, ruiné par la gabegie de ceux qui nous ont précédé (alors que nous étions leurs gardingots armés) ! Donnez-nous de l’huile, du riz, du lait en poudre pour nos enfants, en grande quantité et, surtout, de l’argent par milliards d’ouguiyas (dont la plus grande partie sera systématiquement détourné)! L’ouguiya, notre monnaie, qui n’a plus de valeur ! Aidez-nous, s’il vous plait !... ». Et quand on lui demande ; « Où donc va l’argent ? » Il répond : « … Dans les mines. On y a investi tout et elles vont rapporter gros ! ». Ce qui est mensonge ! Et d’abord, rien n’indique que les investissements annoncés aux « experts » du FMI qui s’étaient rendus à Nouakchott, ont été effectués avec sérieux, par le régime en place. Et par ailleurs les prix de l’or, du fer et du pétrole sont imposés par un marché mondial sur lequel les gouvernements africains, tous corrompus qu’ils sont, n’ont pas la moindre prise ! Et la crise économique étant ce quelle est, ce n’est pas la Mauritanie, un pauvre pays, parmi les plus pauvres, même si elle était bien gouvernée, qui serait en mesure de dicter lès règles d’un jeu féroce dont les acteurs sont sans foi ni loi. Et quand on lui demande où va le poisson (que le Mauritanien lambda a rayé de son régime alimentaire, depuis des années, faute de pouvoir en acheter sur le marché de Nouakchot) ? Il répond : « …Pour le bien du peuple mauritanien, dans les bateaux-usines qui voguent sur les mers et qui vont livrer leurs cargaisons composées de centaines de milliers de tonnes de sardines, de langoustes, de thons et autres poissons pêchés, en abondance, dans les eaux mauritaniennes, au Japon, en Chine et ailleurs… ». Des bateaux dont la Mauritanie ne possède aucun. Car en effet, ce n’est pas demain la veille, qu’elle sera capable d’en construire, étant donné, la médiocrité de ceux qui la dirigent actuellement. Résultat de cette gabegie, c’est l’espoir de voir se développer une industrie locale halieutique, purement mauritanienne, dans un domaine si crucial, qui a été anéanti et pour des années ! Et quelle idée d’avoir choisi de privilégier des partenaires chinois quand on sait les fourberies dont le Chinois est capable, depuis Confucius ! Ou sont les milliers d’emplois promus par les Chinois dans le cadre du projet qui lie la Mauritanie et la société chinoise Poly Hondone Pélagic Fishery Co basé à Nouadhibou ? Le Chinois ne dit jamais ce qu’il pense vraiment et s’il signe un écrit, cela n’engagera que l’autre partie. Telle est sa culture. On a vu les Chinois construire beaucoup d’édifices en Mauritanie et plus généralement en Afrique, venant avec leurs propres ouvriers et leurs propres matériaux. Mais ils n’ont jamais transmis aucun savoir-faire aux peuples dans les pays desquels ils dressent leurs chantiers titanesques et rien ne dit que leurs ouvriers, exclusivement des Chinois (qu’aucun journaliste n’a jamais pu interroger) n’étaient pas des forçats qu’il fallait ainsi punir ? Observe l’océan
et son souffle puissant, Du fond de la
Kéba1, entends l’enfant qui pleure ! « Général
des pauvres » qui engraisse les riches,
Deyloule |
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"Est-ce
qu'il ya un seul kaédien qui a La réponse est non. Deyloule, qui n’est qu’un pseudo, l’affirme. Et pourtant, ce sont des esclaves ou des harratins qui jadis, naguère et encore aujourd’hui creusent, aménagent et entretiennent les palmeraies dans toutes la Mauritanie au seul profit de leurs maîtres Maures. Par contre Deyloule, n’est pas d’accord avec le fait que Moktar Ould Dadah ait instauré cette situation. Au contraire des militaires putschistes, Moktar n’avait pas tous les pouvoirs. Loin s’en faut. Bien que fils d’esclavagistes, comme la quasi totalité des Maures, personne ne peut dire qu’il a vu Moktar Ould Dadah utiliser lui-même les services d’un esclave, d’un hartani ou autre personne sans la rémunération contre le service rendu. Dans les années 60, Deyloule était un très jeune enfant maure, mais il peut témoigner que le racisme n’existait pas, par exemple, à l’école ni de façon visible ni de façon institutionnelle. Deyloule se souvient de ses instituteurs et directeurs d’école négro-africains, noirs ou d’origine harratin, qui exerçaient leur noble métier dans des villes à majorité noire ou mauresque où ils jouissaient du même respect de la part des parents d’élèves et de tous leurs élèves. Et seul le mérite pouvait distinguer les élèves. Les petits maures, les petits harratin et les petits halpoularen étaient assis côte à côte, sur les mêmes tables, et soumis au même exigence de travail et de respect mutuel. Et plus tard, ensemble, ils sont allés combattre, vaincre et mourir côte à côté, sur le même champ de bataille pour défendre leur patrie. Le premier aide de camp du président Moktar Ould Daddah était un négro-africain qui était d’ailleurs d’origine malienne. Sous Moktar Ould Daddah les soldats, sous-officiers et officiers noirs d’origine malienne ou guinéenne qui avaient servi dans l’armée coloniale française avaient acquit la nationalité mauritanienne, sans référence aucune à leurs origines. Ils étaient tous Mauritaniens, à part entière, comme l’était tout individu d’Atar ou d’Adel Bogrou ! Du temps de Moktar Ould Daddah, le premier gouverneur de Kaêdi, à l’indépendance de la Mauritanie, était un certain Mam Ly, un Noir ; et le premier président de l’assemblée nationale de la Mauritanie, à son indépendance, était un métis, Sidel Moktar N’Diaye né d’une mauresque d’Atar et d’un père Sénégalais. Du temps de Moktar Ould Daddah il n’y a jamais eu et il n’ y aurait jamais eu de déportations massives ou de massacres de négro-mauritaniens comme ceux qu’on a vus entre 1989 et 1991, ni même autrement. Ce sont bien les pouvoirs militaires successifs, depuis 1978, et notamment celui de Ould Taya, qui sont les seuls responsables de la situation actuelle ! Enfin, la discrimination frappe tous ceux qui ne sont pas du cercle familial et mafieux du putschiste qui dirige actuellement la Mauritanie. Pour être plus précis, seules quelques familles Oulad Bousbaa de l’Inchiri (des clans ultra minoritaires qui ne se prennent même pour Mauritaniens et pour cause ils n’en ont jamais fait partie juridiquement même après 1960), mafieuses et ceux, de tous bords, et de toutes ethnies, qui sont leurs complices dans cette gabegie généralisée qui ont la main mise sur toutes les richesses du pays et qui en contrôlent toute la moribonde économie !!! Et il est évident que si demain, ces gens sont contraints de quitter la Mauritanie, c’est au Sahara Occidental qu’ils s’établiront, voire même, pour certains d’entre eux à Tindouf, chez le Polisario. Leur objectif, il ne faut pas s’y tromper, n’est pas de faire en sorte que la paix, la fraternité et la prospérité règnent en Mauritanie sans que cela ne puisse leur profiter à eux et à eux seuls en premier et en particulier. Ce sont des voleurs-nés ! Et ils semblent qu’ils ne soient pas près de changer. Et ce n’est pas seulement Deyloule (qui connait très bien qui est qui dans sa patrie) qui l’affirme. Cela (le fait qu’on a affaire à des voleurs-nés, sans foi, ni loi autre que la rapine) est consigné, en clair, dans tous les écrits que nous ont laissés, les officiers coloniaux français, depuis Faidherbe jusqu’à Gouraud !!! Deyloule
Réaction Je ne connais pas les détails de cette situation ci-dessous décrite qui présente effectivement tous les aspects de discrimination dans l’emploi et l’administration – discrimination qui semble basée sur l’appartenance raciale ou/et religieuse, et/ou ethnique. Il est une chose que l’auteur doit cependant conservé en mémoire et bien explicité dans son texte (ce qu’il ne fait pas pour le moment) c’est que tout racisme –ségrégation – discrimination - trouve sa source dans les rapports de classes entre exploiteurs et exploités – puis se répand comme du chiendent dans l’appareil d’État qui ne fait qu’entériner dans ses LOIS et son PERSONNEL - son ADMINISTRATION les rapports de classes existant dans la société. Le racisme n’est pas d’État – il est racisme de classe – dans le sens qu’une classe sociale dominante bourgeoise compradore – trouve intérêt de s’appuyer sur une ethnie quelconque pour assujettir – dominer – exploiter – opprimer – d’autres ethnies – groupes religieux ou raciaux ou tribaux – s’assurant ainsi de faire l’unité de toute l’ethnie dominante (même des pauvres et des sans grades de l’ethnie BEIDANES – (dans le cas qui nous préoccupe ici) faisant des exploités BEIDANES des paysans ou pauvres BEIDANES des sous-fifres – des serviteurs - des RICHES BEIDANES à l’encontre de leurs intérêts bien compris. CONSEIL : LANCER vos attaques contre les laquais au pouvoir quelque soit leur ethnie religion ou nationalité – ou groupe linguistique – et dénoncer le racisme de cette classe qui contrôle l’appareil d’ÉTAT et en fait son bras séculier son instrument de domination de classe à travers la domination raciste À
BAS L’ESCLAVAGE EN MAURITANIE À BAS L’ÉTAT BOURGEOIS MAURITANIEN FASCISTE
Robert
Bibeau |
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Et
le premier retour d’Ould Abdel Aziz
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Mais il y aura, à coup sûr, une fin du règne d’Ould Abdel Aziz ! Pensez-y ! Notre pays, s’il est encore permis de le désigner ainsi est, et depuis longtemps, une farce en plus que d’être, comme d’aucuns l’affirment, « une nation dont la création fut une erreur de l’histoire ». Mais à présent cette farce tourne à la tragédie, depuis l’avènement du putschiste qui la dirige : ce petit soldat, sans autre fait d’arme que celui d’avoir été le majordome qui a longtemps protégé un petit dictateur par lui déchu puis contraint à l’exil. « Le printemps arabe », qui n’est point une révolution pour libérer véritablement les peuples qui ont osé chasser des dictateurs véreux sans pour autant abolir totalement les systèmes néfastes (oligarchies corrompues, tribalisme et « islamisme » rétrogrades entre autres) qu’ils avaient mis en place ou renforcés, a balayé plus d’un dictateur bien « plus précieux » qu’un certain Ould Abdel Aziz. Kadhafi a été lynché comme un chien. Ben Ali, pour sauver sa tête et celle de son épouse, a fui en Arabie Saoudite, sans laisser d’adresse et sans même pouvoir emporter tout l’or et l’argent (en devises étrangères) par lui et sa dulcinée (qui se prenait pour baronne) avaient volés au peuple tunisien durant un quart de siècle. Moubarak a été contraint a abandonné le pouvoir et répondra, peut être, de tous ses actes devant « la justice égyptienne ». Et, selon toute vraisemblance il aurait subi le même sort que Kadhafi s’il n’y avait pas eu ce holdup du pouvoir, après la révolte de la place Tahrir, commis par l’armée égyptienne au sein de laquelle Moubarak dispose de très nombreux valets-complices qui lui sont restés fidèles. Ces trois dictateurs déchus ont laissé d’impressionnantes fortunes « personnelles » en biens immobiliers et financiers évalués à plusieurs dizaines de milliards de dollars et d’euros déposés essentiellement dans des banques occidentales. Et ces biens pourraient bien disparaitre, en totalité ou en partie, dans les labyrinthes opaques d’institutions financières qui n’ont été que très rarement regardantes quant à « la propreté » des fonds et des biens qu’elles reçoivent. Mais il nous faut reconnaitre à Kadhafi que si dictateur qu’il fut, en particulier à la fin de son règne, il n’y avait pas de famine chez lui. Il faut dire que la recette tirée de la manne pétrolière était largement suffisante pour nourrir, de son sein généreux, toutes les bouches libyennes longtemps affamées et assoiffées par le désert le plus aride du monde et celles des millions d’immigrés, notamment égyptiens et tunisiens, qu’elle avait attirés. Par ailleurs, Kadhafi avait, grâce à cette manne, réalisé des infrastructures titanesques, aujourd’hui en grande partie détruites par la guerre civile et les bombardements de l’OTAN et donc à reconstruire…par les entreprises occidentales !… Quant aux Moubarak et Ben Ali, leurs crimes sont bien plus cruels et à l’image de tous ces dictateurs africains voleurs, peu soucieux de la misère des peuples et qui croient leur pouvoir éternel. Ould Abdel Aziz est de la même eau. Mais en bien plus petit, sans être pour autant moins néfaste… À présent, en Lybie le chaos menace et les Touarègues, jadis comme naguère encore alliés à Kadhafi sont allés avec armes et bagages pour s’emparer, presque sans combats, des terres qui ont vu naître leurs ancêtres. Mais des terres sur lesquelles ces ancêtres n’ont jamais régné, sauf peut-être en termes de rezzous et de pillages, notamment au temps des redoutables cavaliers Berabiches. Résultat : le Mali est dépecé. Et beaucoup de gens semblent trouver dans cette partition quelque profit. Et d’abord les Maliens eux-mêmes, réduits à tenter de résoudre leurs querelles pour la conquête du pouvoir politique à Bamako après la débâcle lamentable de leur prétendue armée qui, prenant l’exemple sur la petite armée mauritanienne qui avait trouvé plus aisé de prendre le pouvoir à Nouakchott, en juillet 1978, que de faire face à un Polisario alors militairement soutenu par la Lybie et l’Algérie et qui avait eu l’audace, plus d’une fois, d’étendre la zone des combats qu’à Nouakchott et Néma. Et évidemment le gangster qui a fait main basse sur le pouvoir en Mauritanie y trouve lui aussi son compte. N’a-t-il pas accueilli des chefs politiques des rebelles touarègues (aujourd’hui alliés effectifs d’Aqmi) ? En substance voilà le pacte : « La Mauritanie adoptera une attitude neutre (mais en apparence seulement, car, en réalité, beaucoup, dans l’entourage de Ould Abdel Aziz dont lui-même, se réjouissent de la défaite infligée à l’armée malienne et du dépeçage de ce voisin pour lequel ils n’ont que mépris…) mais en échange, Aqmi ne commettra plus de rapts sur le sol mauritanien. Et d’ailleurs que vont-ils pouvoir enlever, lorsque les rares touristes ont déserté le pays et que les missions diplomatiques occidentales ont imposé à leurs ressortissants d’éviter désormais ce pays classé en zone rouge ? Et désormais, en Égypte et en Tunisie les islamistes radicaux ont la voie la libre pour se saisir de la seule chose en laquelle ils croient et ils aspirent : le pouvoir ! Et que dire de tous ceux qui, chez nous, comme les Ould Boulkeir, ont renoncé, au crépuscule de leur vie politique et de leur vie tout court, à cet idéal dont avaient rêvé les pères fondateurs de la Mauritanie et que résume si bien cette belle devise, aujourd’hui vidée de tout son sens, qu’ils nous ont laissée : « Honneur, Fraternité, Justice ». Ils déplorent la misère noire qui ronge le peuple depuis plus de 50 ans alors qu’ils n’ont fait que l’entretenir cyniquement. Ils dénoncent les militaires successifs qui ont illégalement spolié le pouvoir mais n’hésitent pas à se montrer complaisants à leur endroit dès lors qu’ils leur cèdent quelques miettes dans cette gabegie généralisée devenue seul mode de gouvernance en Mauritanie depuis 1978. Ils évoquent la démocratie alors même qu’ils ont démissionné de leurs rôles de « forces de progrès » et de celui d’une opposition constructive et vigilante capable de dissuader les hommes en armes de se succéder d’une manière, pour le moins, peu démocratique au pouvoir. Ils prétendent défendre leur « frère hartani », alors même qu’ils ne courent qu’après leurs intérêts personnels et par leur collaboration au système ils le maintiennent dans la servitude ou la domesticité. Ils réclament la justice et oublient que toute justice vraie repose sur une loi commune juste qui s’applique implacablement à tous. Ils nous affirment que leur objectif est la conquête du pouvoir alors qu’ils lui préfèrent, en réalité, une opposition sous le joug du pouvoir personnel de Mohamed Ould Abdel Aziz… Un pouvoir qui les engraisse et qui affame le peuple !... Pour tenter de faire oublier qu’il est arrivé au pouvoir par la force, Ould Abdel Aziz se plait à dire sur RFI qu’en Lybie la situation actuelle n’est pas meilleure que celle qui lui préexistait du temps de Kadhafi. Ce qui signifie, selon la logique d’Ould Abdel Aziz, qu’il vaut mieux un dictateur, même mauvais, que le chaos. Il oublie seulement et il est excusable, étant donnée sa piètre culture, que l’éveil des peuples passent nécessairement par des périodes de crises, sans lesquelles aucune évolution positive des consciences n’est possible. Faut-il rappeler à cet individu inculte qu’aux premières heures de l’Islam, les Arabes qui se trouvaient dans la période préislamique dite de « l’ignorance » étaient essentiellement des pillards sans foi ni loi, sauf celle du plus fort ou celle du talion. Qu’ils se livraient à l’alcool et aux orgies, notamment pendant les mariages et que les petites fillettes (à cause de leur sexe) étaient enterrées vives dès leur naissance ! Cher Monsieur Ould Abdel Aziz, l’avènement de l’Islam a été une vraie révolution et sans doute la seule dans le monde arabe. Une révolution qui s’est faite hélas dans le sang, en dépit de la morale qu’elle a apportée. Mais cette révolution s’est très tôt fourvoyée et s’est éloignée de son chemin originel qui mettait l’intérêt général, celui la communauté, au dessus de tout intérêt particulier. Un chemin qui interdisait à tout bon musulman, à l’instar du Saint prophète (PSL), d’exercer la moindre autorité sur quiconque et qui exigeait de chacun un respect scrupuleux de la propriété privée et du bien collectif. Un chemin dans lequel les rois, par exemples, sont cités comme néfastes pour les cités lorsqu’ils les investissaient. Or, aujourd’hui, on voit partout des rois autoproclamés et des putschistes militaires qui ne rêvent que d’être des roitelets. Et dans l’ensemble, force nous est de constater que dans tout le monde musulman, la régression, en particulier dans les rapports entre les dirigeants est les peuples est très alarmante. Et le pire est que rien ne semble indiquer que cela va changer. Même après le prétendu « printemps arabe » ! Mais ce qui s’est passé en Libye, en Égypte et en Tunisie n’aura pas lieu en Mauritanie avant très longtemps. Sans doute, parce que ces peuples ont atteint un degré de maturité auquel les Mauritaniens, embourbés qu’ils sont dans un tribalisme sectaire, un clientélisme, un esclavagisme et un apartheid héréditaires dignes du Moyen âge, ne sont pas encore parvenus. Mais il y aura, à coup sûr, une fin du règne d’Ould Abdel Aziz ! Pensez-y ! Deyloule |
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Ould Abdel Aziz est un personnage né du vent. La petitesse de son âme depuis longtemps bercée par des légendes de pillages et de rezzous (tous perdus par les siens), sa longue expérience de majordome au service de Ould Taya ont rendu quelque peu son pauvre esprit subtil. Ce nain, médiocrement habile, qui a fait main basse sur le pouvoir en Mauritanie, s’efforce de duper le monde en prétendant être le héros de la lutte contre ces terroristes enturbannés qui prétendent mener leur combat au nom de l’Islam et qui ont pris les vastes contrées désertiques de Mauritanie pour terrain de jeu. En réalité, contre ceux-là, Ould Abdel Aziz mène une vraie guerre de chicane car c’est le moyen le plus efficace (depuis le 11 septembre 2001), à sa disposition, pour faire oublier à l’opinion nationale et internationale qu’il n’est d’abord qu’un usurpateur et un tyran-né... Deyloule |
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L’assassinat,
le vol et le rapt sont l’essentiel L’assassinat, le vol et le rapt sont l’essentiel de l’éducation tribale de M. Ould Abdel Aziz. Aux yeux de Deyloule, il s’agit là, sans aucun doute, de la tribu la moins respectable de toutes les tribus mauritaniennes ! Et l’« histoire » de cette tribu le démontre de façon incontournable : lire en particulier les écrits de TOUS LES OFFICIERS de la coloniale française qui ont servi en Mauritanie et surtout les faits transmis de génération en génération par la tradition oralE ! Beaucoup de Mauritaniens, ignorants de l’histoire de notre pauvre pays n’ont pas encore compris que le putsch d’Ould Abdel Aziz n’est rien moins qu’un fait dû à un rezzou de malfrats qui ont fait main basse sur la Mauritanie tout entière. Ils ont ainsi parachevé ce qu’une bande de Polisario, conduite par un certain El Wali (dont le corps criblé de balles avait été exposé au public au camp de la garde nationale à Nouakchott avec celui de l’un de ses complices Laroussi) avait tenté le 6 juin 1976, lorsqu’ils étaient venus, armés par l’Algérie et la Libye, pour s’emparer de la capitale Mauritanienne ! Voilà pourquoi, Ould Abdel Aziz (dont plusieurs cousins germains sont au « haut commandement » du Polisario) voulait, après son putsch, se faire intronisé «un 6 juin », en mémoire à « ses frères » traqués et abattus comme des chiens par une colonne de l’armée mauritanienne, appuyée par des jaguars français, sous le commandement d’un certain Viah Ould Mayouf ! Ould Abdel Aziz n’aura jamais l’envergure d’un chef d’Etat crédible !!! Car il n'est qu'un vil usurpateur et un chef de rezzou !!! Rien donc d’étonnant que soient menacés de mort des jeunes (avec lesquels Deyloule ne partage pas forcément tout !) comme Ould Abeid, mais qui constituent indéniablement une force vive capable de libérer la Mauritanie des bandes de traîtres-malfrats, qui s’en sont emparée, pour en faire un pays où la liberté d’expression, la justice sociale, le respect de la dignité humaine ne seront plus de vains mots !!! Le drame d’Ould Abdel Aziz est que le Polisario ne réussira jamais à fonder un État sahraoui qui n’a aucune réalité historique ! Le Sahara n’a jamais été qu’un lieu de passage où quelques tribus, passées par cette zone bien après toutes les autres, y ont été confinées, par la force, jusqu’au départ des Espagnols en 1975 ! Et comme il n’aura jamais le courage de prendre ses cliques et ses claques pour rejoindre les siens à Tindouf (le palais ocre de la présidence de la république islamique de Mauritanie, malgré le danger permanent qui guette son hôte du moment, restant néanmoins une demeure plus sûre), il jouera et jouira, avec ses acolytes, autant qu’ils le pourront, des deniers publics mauritaniens au détriment des intérêts suprêmes de ce pays ruiné par l’infortune ! Qu’un jeune comme Ould Abeid, qui est lui un authentique fils de ce territoire qu’est aujourd’hui la Mauritanie, pose, par son engagement légitime, des soucis au putschiste Ould Abdel Aziz, le fils de pillards du désert et de nulle part, cela n’a rien de surprenant ! Tous ceux qui s’opposent, avec détermination, au régime d’usurpation de ce malfrat qu’est Ould Abdel Aziz, que ce soit de façon pacifique ou avec véhémence, courent bien évidemment le risque de tomber sous les balles de ses sbires. Tous les vaillants opposants, qu’ils soient militants au sein d’un parti politique, d’une association ou de simples citoyens désireux d’une Mauritanie, qui sera véritablement une terre de liberté, d’unité, de paix et de justice, sont, aujourd’hui, tous, des Ould Abeid !!! Face à ce malfrat d’Ould Abdel Aziz, il ne faut jamais prendre une telle menace à la légère ! Ould Abeid doit faire preuve d’une extrême vigilance !!! Ould
Abdel Aziz n’est intéressé que par le pillage de la Mauritanie
qu’il a organisé avec les siens !!! Et tous ceux qui
tentent d’empêcher que ce pillage ne perdure constituent, bien
évidemment, des cibles à abattre !!! Deyloule |
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Deyloule
s’adresse à la classe politique Mauritanienne, Sur
le prétendu dialogue politique qui a eu lieu en Mauritanie et qui
vient d’être clos, voilà ce que j’ai pu obtenir comme
information principale : Selon diverses sources cette consultation
boycottée par trois des plus importants partis de l’opposition
(RDF, UFP et TAWASOUL) n’a rien donné de nouveau sous le soleil de
Mauritanie. Le seul point significatif est que Mohamed Ould Abdel
Aziz, sans doute inquiet de voir de puissants dictateurs, tous
putschistes comme lui, tombés successivement, de l’autre côté du
Sahara, balayés par les révoltes sanglantes de leurs peuples, a usé
d’une nième manoeuvre pour mieux assoir son pouvoir et montrer aux
opinions publique et internationale (les partenaires au développement
notamment), par un simulacre de débat politique, qu’il est ouvert
au dialogue et aux reformes. Mais bien évidemment ce n’est qu’une
tromperie de plus. Donc ce dialogue est un échec pour M. Ould Abdel
Aziz puisqu’il n’a pas pu réunir toute l’opposition. En
réalité, à l’issue de ce faux débat, la seule principale
reforme envisagée, qui n’en est pas une, est la « criminalisation
» des putschs militaires. Il semble donc que cela n’était pas le
cas jusqu’à présent (sauf qu’on passait par les armes ceux qui
échouaient...) ! Par ailleurs, il est prévu d’augmenter le nombre
de députés qui passerait de 95 actuellement à 146 lors des
prochaines élections (dans 2 ou 3 ans ?). Ce qui aura pour
conséquence fâcheuse d’augmenter la charge budgétaire du
traitement de ces élus. Mais rien n’a été dit sur le fait que
certaines régions moins peuplées que d’autres sont
surreprésentées à l’Assemblée nationale ! Depuis 1960, la
population de la Mauritanie a doublé. Jusqu’en 1978, Moktar Ould
Daddah, avait maintenu le nombre de députés à 1 par chef-lieu de
subdivision. Or, en dehors de la capitale, le nombre de subdivisions,
héritées du mandat français, n’a pratiquement pas changé. Et
les élus s’acquittaient efficacement de leurs tâches. D’autant
plus que rien n’a été dit sur le sénat (anomalie introduite par
les régimes militaires dans un pays dont l’histoire politique ne
s’étend que sur exactement un demi-siècle) qui va être maintenu
tel qu’il fonctionne actuellement avec une nouvelle contrainte
cependant : « le nomadisme » des « grands électeurs » est
désormais interdit ! Ce qui vise à fidéliser les « clients » par
la contrainte et non par leur conviction politique. En effet, dans
cette farce tout n’est que clientélisme ! Quant à l’esclavage
on prévoit d’inscrire son interdiction au préambule de la
constitution. Ce qui est ridicule quand on sait que de grandes
démocraties ont proclamé de nobles principes dans leurs
constitutions sans pour autant les appliquer à la lettre, en toutes
circonstances. Donc l’esclavage va perdurer en Mauritanie, dans
l’indifférence totale, voire même la complicité, des pouvoirs
publics. Car en effet, ce qu’il faut ce n’est pas seulement
appliquer la loi qui interdit l’esclavage et le pénalise mais
éduquer maîtres et esclaves pour qu’ils comprennent que cette
pratique ne doit plus exister sous aucune de ses formes. Il faut
surtout commencer par éradiquer la grande pauvreté dans laquelle
vivent bien souvent les maîtres et leurs esclaves dans les zones
rurales et les bidonvilles aux périphéries des capitales
régionales. Pour cela, selon moi, il est nécessaire, dans ces
zones, d’inventer des structures d’émancipation et d’intégration
au profit des esclaves (et de leurs maîtres lorsqu’ils sont
pauvres et ignorants comme eux : ce qui est, le plus souvent, le cas
!). |
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