Sujet : Lauréat de
la liberté de la presse : Mohamed Vall Ould Oumère, promoteur de
liberté ou esclavagiste chimiste ?
«
Il me demandait de lui prêter allégeance. A savoir qu'en vertu des
rapports historiques esclavagistes et tribaux, il m'a déclaré que
je devais rester dans sa concession sans quoi je serai exposé aux
représailles de la police, qu'il en était ainsi pour tous les
harratine qui refusaient d'avoir de la «famille», (en clair, cela
voulait dire avoir un protecteur), m'obligeant avec l'insistance de
mes propres parents à démissionner de mon travail de reporter à la
filiale Mauritanienne du groupe Sud-Com sénégalais, Sud-Hebdo,
dirigé par Moussa Bâ, sous prétexte que les responsables de ce
journal sont des «sénégalais», (c'est à dire noirs et opposants
à l'authenticité arabe de la Mauritanie. Ni cependant Moussa
Bâ, ni ould Oumère, ne daignèrent m'établir une carte de presse.
» (AHME : Article n°11 / Destin de Fall Moktar/ novembre
2005)
J'appelle un esclavagiste chimiste tous les maures qui
gravitent autour du pouvoir exécutif et qui savent au gré des
circonstances doser, en bon chimistes du langage, leurs discours de
manière à confondre tout le monde sur leur vraie position par
rapport à la question de l'esclavage et l'apartheid. Ceux-là, nous
ne pouvons les connaitre qu'en pénétrant dans leur intimité !
Comme je fus incidemment dans l'intimité du lauréat, j'insisterai
sur mon témoignage, et analyse dans l'enceinte du sérail, à partir
de là nous pouvons mesurer le travail de titan que SOS-Esclave ne
finira pas de si tôt, si les prétendus révolutionnaires des FLAM
et Conscience et Résistance, manifestants du Négro-mauritanien
opprimé, ne prennent pas leur responsabilité , surtout si ces
derniers ne se mettent sur les feux du terrain de manière concrète
en affrontant leurs ennemis, nos ennemis communs.
Il était
quatorze heures. Le harratin somnolait dans la cour de la maison
d'Ould Oumére, sous le poids de la chaleur des journées enflammées
de Nouakchott qui coupent le souffle, à cette heure de la journée.
Il méritait sa sieste pour avoir trimé depuis le matin dans
l'hacienda du lauréat de la presse Mohamed Vall ould Oumère. (Vall
ou Fall ?)
Survient
alors la fille du maître Oumère, en hurlant : « mais lèves-toi,
lèves-toi donc balayer ! Merde ! » Quel contrat écrit liait cet
esclave à la famille ould Oumère. Aucun écrit ne transcrira ou ne
restituera un contrat de travail en bonne et due forme qu'un
directeur de journal conscient de sa nécessité à travers toute
civilisation devrait connaître et appliquer, aussi promouvoir son
application auprès des autres détenteurs d'esclaves qui crient sur
tous les toits que point n'existe d'esclavage en Mauritanie. Un
Harratin de deux mètres de long a autre chose à faire que de tenir
un balai de cinq cent grammes. Ses pieds flanchent sous son poids, et
tout son corps se périclite de déchéance d'esclavage. Il aurait
mieux fait de tenir une tronçonneuse à la mesure de sa force ou un
autre outil de sa défense et sa libération !
Seulement
alors, en s'attaquant à cet aspect de rapport entre maures et
Harratine dans son contexte ambigu, dans l'intimité inavouable de
leur conscience, Ould Oumère et bien d'autres directeurs d'organes
de presse, trouveraient légitimité et soupçon de vérité dans
leurs éditoriaux directifs à l'endroit de l'Etat à qui il donne
des leçons de devoir de démocratie, ou de justice, ou de
fraternité, devoir encore une fois que leur intimité trahit par
l'exercice de l'esclavage dans leur propre maison.
Ainsi, le
Hartani se tord de ses deux mètres de long et de ses muscles râblés.
Que n'a-t-il pas plié alors en quatre cette frêle fille de quatorze
ans environ qui ne tenait son effronterie que de sa position de
mauresque.
Tout porte à croire que la presse et la liberté
de la presse sont une diversion contre les questions essentielles.
Les éditoriaux sont pompeux et vides ! L'instance énonciatrice
reste l'Etat qui est esclavagiste. Quand les directeurs de journaux
affirment que l'Etat doit ou l'Etat devrait, ou encore que cette
presse déclare un devoir de démocratie ou de justice, leurs
déclarations cachent beaucoup de vérité qu'ils ne nomment pas avec
les mots qui coïncident avec la vérité. Quand un journaliste leur
proposerait un article qui décrit ou analyse la vérité avec les
mots qui en disent et rapportent la vérité, cet article passera à
la trappe et le journaliste sera menacé par le directeur de journal
même qui, à force de truchement, recevra le lauréat du meilleur
promoteur de la liberté de la presse en Mauritanie, et au Maghreb
arabe. Donc, messieurs de l'UNESCO du Maghreb, avant d'attribuer
votre lauréat ce 3 mai célébrant la journée de la liberté de la
presse, faites un tour dans le domicile de votre élu ! Les
contradictions peuvent surprendre ! Une liberté de presse se
comprend aux ressources de sa société. Celles de la Mauritanie sont
esclavagistes et d'apartheid. Les adeptes et pratiquants de
l'esclavage ne méritent pas de lauréat ! Il y aurait lieu d'aller
plus loin, jusque dans leurs origines, ses directeurs de papier,
jusque dans leur Trarza d'origine ! La presse d'ould Oumère :
d'après mon expérience avec lui, une feuille de choux pleine de
bonnes intentions qui font du bruit sans toucher le fait
esclavagiste, voire pratique le fait dans sa maison.
Mon
témoignage dans ce site : Harratine. Aucun contrat dis-je tantôt
entre le balayeur harratin et la famille du maître Oumère qu'un
sombre esclavage historique qui se perpétue. Aucune différence
quand je me suis présenté chez lui par le biais de mes parents. Il
me commanda effectivement deux articles. L'un sur la francophonie et
son incidence en Mauritanie, le second sur la dualité arabe/français
du système. Ce fut à l'occasion de la francophonie. Le sujet se
pose chaque année. Je démontrais une percée imparable du français
en prenant en exemple les Alliances françaises et tous les autres
symboles comme les lycées français, centres culturels français, et
le recours du commun des citoyens à ces symboles, sans distinction.
Pour quelqu'un qui n'avait pas vécu toute sa vie en
Mauritanie, je ne pouvais pas avoir de complaisance dans
l'appréciation de mes enquêtes, ni me soumettre à une autocensure
comme bien de mes amis journalistes négro-mauritaniens qui envoient
des signes de collaboration ou d'opportunisme. Le gain de pain est le
début de la sujétion pour ne pas de l'esclavage ! C'est différent
! En pensant la différence : on pense facilement l'esclavage des
harratine du point de vue des conditions historiques qui l'ont
généré, la sujétion vers l'esclavage des autres
négro-mauritaniens découle du fait de conditions historiques qui
ont rendus si timorés, si gagne-pain ses peuls et soninkés, dans
l'oubli du sacrifice nécessaire, comme d'ailleurs les gigantesques
imams qui se refusent au silence de l'adoration contre le couscous si
huileux du régime beïdane merdique qui gouverne le pays!
A
la présentation de mes articles, le seigneurissime Ould Oumère
s'est senti très froissé. Après lecture calme, il glisse mes
manuscrits sous son oreiller, en silence. Il se rendait compte que je
dévoilais l'existence des associations qui militaient pour le
blanchissement et l'arabisation de la Mauritanie, ce qui n'était pas
une surprise pour lui, mais n'était pas sa priorité par rapport aux
combattants contre l'esclavage et l'apartheid. Disons, par rapport
aux destructeurs du système fondamental de l'esclavage qui fait
tourner en plein régime le moteur de la domination barbare contre la
majorité trop écrasante de Noirs. D'où la conversation qui allait
s'en suivre où il me rappelait la nécessité d'avoir de la «
famille ». Il me donnait l'exemple d'un Harratin qui refusait d'en
avoir. Le résultat, me dit-il, est que ce Harratin fut tabassé sans
qu'il pût avoir de recours possible ! Ainsi en est-il, poursuivait-
il : tous ceux qui refusent d'avoir de la famille peuvent être
arrêtés et châtiés par la police sans recours possible.
Les
actes quotidiens de la vie, dans les rapports maures/Harratine me
paraissent plus significatifs que les déclarations de nos politiques
et directeurs de journaux, en l'occurrence maures. Il en est aussi de
Khatri ould Dié, directeur de Maghreb Hebdo, fiché espion sur le
site des Harratine, de même que le directeur de l' « Opinion Libre
», avec leurs serveurs de thé Harratine. Leur intimité est plus
vraie d'esclavagisme que leur opinion politique et publique
d'imposture contre la réalité sociale. La liberté de presse se
conjugue à la liberté d'expression elle-même tributaire de la
liberté individuelle qui n'existe pas en Mauritanie pendant qu'une
couche d'esclaves ne peut pas se déterminer par rapport à ses
maîtres et qu'une race noire doive prouver son allégeance pour sa
survie et sa sécurité ! Les éditoriaux de ces imposteurs ne
traduisent en rien le fondement du système qui ne les inspire point.
Ils surfent sur les évènements politiques d'une opposition
inexistante du côté de Tawasoul, Sawab, PLEJ, AJD/MR, et le gros
machin inutile de Coordination de l'opposition.
Tawasoul se
complait par une visite de courtoisie chez les Noirs déportés qui
ne recouvrent aucun droit de terre et de logis sur lesquels
s'installent en toute bonne conscience des maures par l'attribution
d'autres maures qui incarneraient justice et droits ! Sans plus
d'opposition à l'injustice ! Du côté de la grosse Coordination ou
connerie de l'opposition, le chef ould Daddah n'est même pas au
courant de l'Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste de
l'esclavage qui ébranle la société et l'Etat depuis quelques mois.
Quant à Sawab, arabisant et anti-noir à outrance, c'est de la
poubelle issue des ces groupuscules du système éducatif et culturel
beïdane de l'administration, qui militent depuis fort longtemps pour
la liquidation des Noirs et l'instauration du tout arabe en
Mauritanie. Et d'un certain « islam ». Leur responsabilité reste à
identifier et à juger le jour du Jugement dans le génocide et la
déportation des Noirs. Quant aux partis négroïdes, Plej et AJD,
c'est autant de poubelles complaisantes ! Des complaisants envers
l'Union Pour la République du généralissime et des ex-criminels de
guerre Tayistes, gouvernant en illégitimité totale par la force
brute qui les a menés au pouvoir, c'est un surcroît de poubelle.
Ils oublient tous volontairement la société en premier chef
concerné, ils oublient la majorité composante d'esclaves concernés,
ils oublient quatre-vingts pour cent de Noirs concernés d'apartheid
avéré.
En réalité, ils ne s'occupent que de la délégation
cyclique du pouvoir entre maures, en tirant profit de leur position
de maures ou de nègres ridicules, tant que l'affaire de l'ensemble
tournera entre leurs seules mains maures maculées du sang de notre
race.
Si nous ne pouvons pas tenir ces gens par leurs
déclarations publiques, nous devons les tenir dans leur intimité.
Des esclavagistes dans leur intimité, des directeurs de journaux et
politiques qui jouissent du thé servi par des Harratine pendant
qu'ils bavardent autour de l'Etat, du devoir de démocratie, du
droit, de la justice, de la fraternité. Des moralisateurs publics et
de « maudits psychologues », Dostoïevski.
Fall Moctar
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