ARTICLE 362:
Droit
de réponse à Soueidatt Ould M’bareck, |
...il
est clairement fait appel à ceux que ses auteurs désignent sous le vocable de Sans vouloir polémiquer, j’estime sincèrement utile de rompre le silence et de rappeler certaines réalités pour éclairer les lecteurs aussi bien Mauritaniens qu’étrangers sur certaines réalités sociales. Les
personnes qui sont derrière ce communiqué vendent les malheurs des peuples à
certaines ONGs occidentales qui ignorent la réalité sociale dans notre pays,
les vrais maux et défis auxquels nous sommes confrontés, moyennant des miettes
(statut de refugié politique, dons….) La couleur de la peau n’est pas un critère déterminant pour attester les origines ethniques ou l’appartenance à telle ou telle caste. En effet, les chourafas qui sont au sommet de la pyramide sociale du groupe maure sont en majorité de teint noir. Certains descendants de haute lignée guerrière, parmi lesquels des émirs très célébres sont aussi de peau noire Les relations au sein de l’ensemble Maure, ne peuvent être cantonnées à celle que nous a léguée l’histoire à une époque où il était question de relations entre maitres et esclaves. L’histoire, même dans son époque la plus immémoriale est jonchée d’exemples palpitants démontrant avec aisance la solidité des liens entre les différentes composantes de cet ensemble. Une solidité qui va jusqu’à surpasser de loin les relations entre membres d’une même famille. Le fameux manifeste de l’IRA semble avoir un seul objectif : semer la division, la haine et la discorde au sein de cet ensemble uni à jamais malgré les aboiements de quelques chiens errants.
Certes des séquelles dues essentiellement à la pauvreté et l’ignorance existent encore dans les milieux ruraux. Les programmes de développement socio-économique et de lutte contre l’analphabétisme, s’ils sont bien suivis et efficacement mis en œuvre, contribueront, sans doute, à éradiquer ces maux sociaux. Bien qu’il faut du temps, de la volonté et de la persévérance pour arriver à bout de ces fléaux. Dire
que l’esclavage existe aujourd’hui en Mauritanie est une négation des efforts
accomplis par les pouvoirs publics depuis l’accès à l’indépendance à travers l’instauration
de la justice sociale, la lutte contre la pauvreté, la promotion des
libertés individuelles et collectives et la généralisation de
l’éducation. Où est l’action concrète sur le terrain des ONGs qui luttent contre l’esclavage ? Qu’apportent-elles à ces personnes pour les aider à changer de statut ? Où sont les écoles, les centres médico-sociaux, les microcrédits ……qu’ils ont ouvert dans les adwabas les virganes et les bidonvilles ? Personnellement, je n’ai vu que leurs contributions à ternir l’image de notre pays par leurs pseudos reportages, déclarations et communiqués malveillants et ingrats. Maintenant, vous cherchez à nuire en vain à la paix sociale, au climat d’entente de solidarité et de fraternité qui a historiquement marqué les liens entre les différentes couches de cette société. Sachez que c’est une bataille perdue à l’avance, car les maures dans leur ensemble connaissent bien leurs intérêts et ceux de leur pays. Votre propagande malveillante ne fera qu’affermir leur cohésion. Je vous rappelle d’ailleurs que plusieurs tentatives de divisions de la composante majoritaire de notre peuple ont eu lieu par le passé et qu’elles avaient toutes lamentablement échoué. Le mouvement raciste FLAM peut vous le confirmer.. S’il existe un domaine où un effort doit être consenti ce sera bien celui de la lutte contre la corruption, l’interventionnisme, les détournements de deniers publics et autres pratiques contre le développement. Les Citoyens mauritaniens ont longtemps souffert de ces maux et demandent désormais à avoir leurs droits, ces citoyens sont des mauritaniens toute ethnie et toute couleur confondue. Que personne ne vienne donc nous lancer un « bobard » du genre « les haratines levez vous ». Par ailleurs, le cadre légal existe et les autorités sont ouvertes à recevoir et à traiter toutes les plaintes d’où qu’elles viennent. Les
auteurs de ce genre de manifeste sont à combattre, non seulement par les
citoyens mais surtout par l’Etat, qui doit taper d’une main de fer toute
entreprise visant à porter atteinte à la cohésion sociale et ce quelque soit le
prix à payer surtout quand il s’agit de traîtres et de mercenaires dont les
accointances avec les milieux hostiles à la nation arabo-islamique sont un
secret de polichinelle. Soueidatt ould
Mbareck, |