La vengeance du président déchu
Sidi Ould Cheikh Abdallahi
Les accords de DAKAR
connaissent en ces moments des goulots d’étranglement, à la surprise générale
l’ex-président SIDI OULD CHEIKH ABDALLAHI exige deux conditions pour qu’il
offre une démission volontaire renonçant au pouvoir (qu’il ne possède plus)
et signer le décret nommant le Gouvernement d’Union Nationale. Ces conditions
donc sont :
- La dissolution du HCE (junte au pouvoir)
- Son retour au Palais présidentiel pour s’adresser à la nation et annoncer
sa démission.
Qui aurait pu prévoir une réaction pareille de la part de SIDI OULD CHEIKH
ABDALLAHI ? Personne, car ce refus stratégique selon des observateur est
intervenu le 06/06/2009, prenant de court les partisans du Général AZIZ qui
avaient prévu de plébisciter leur candidat ce jour là.
Si les négociateurs peuvent satisfaire sa demande de retour au palais pour
présenter sa démission, il serait très difficile de convaincre le Général
AZIZ et ses compagnons de dissoudre le HCE. Les mauritaniens seront donc
devant une impasse.
Le président ne pose aucun préalable à la formation du gouvernement d'union
nationale qui dirigera la transition, mais il souhaite quand-même voir
intervenir la dissolution du Haut Conseil d'Etat (HCE, junte) avant sa démission
volontaire" a ajouté Ahmed Ould Samba, son porte parole.
Le temps, s'il est mal géré, peut devenir un VRAI facteur de stress, la
formation du gouvernement connaît un retard de jours, et cette nouvelle vient
semer un doute dans l’esprit des populations qui souhaitent ce compromis de
la raison.
Les proches de SIDI, déclarent sous les tentes et dans les salons que ses
amis du FNDD l’ont vite enterré pour les petites concessions du général AZIZ,
tout en oublier qu’il a des atouts à faire valoir.
En attendant le dénouement de ce problème, le peuple veut une DEMOCRATIE et
sortir de cette prise d’otage dont il fait l’objet depuis le 06 Août 2008.
Selon les paroles d’un sage : A chaque fois que vous dîtes "Je
veux" vous repoussez plus loin de vous ce que vous désirez.
Les affirmations sont très puissantes et lorsque vous les utilisez mal, elles
donnent de médiocres résultats, voire même le contraire de ce que vous
attendez!
"Je veux" pose l'affirmation d'un manque. A chaque fois que vous
utilisez cette formule, vous affirmez qu'au moment présent "vous n'avez
pas ce que vous souhaitez" et l'univers fonctionne comme un miroir: il
vous laissera dans votre état de "vouloir" le président désiré au
lieu de vous le donner. Changez "Je veux" par "Je CHOISIS":
Donc chers compatriotes la balle est dans votre camp, voulez vous une
démocratie réelle, sans contrainte ni clientélisme ? Votez utile pour le
candidat qui a le meilleur programme et sauvez votre démocratie !
ALMORAVIDE
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