A.H.M.E.
ARTICLE 254 :
25 mars: journée historique pour la réconciliation nationale Du pipeau
A Kaédi ou il est allé parler de sa volonté d’en finir avec le passif humanitaire de façon définitive, le général Mohamed Ould Abdel Aziz s’est vu tresser une couronne en fleurs lors de sa rencontre d’avec les personnalités politiques, et autres acteurs des organisations des droits humains qui ont tous omis de parler du devoir de vérité. Récit. Kaëdi, jeudi 25 mars. L’aérodrome pour ceux qui ne savent pas ne savent pas encore est ouvert aux quatre vents. La foule a pris position juste en face de la tente dressée sur la bordure du tarmac Certains sont là depuis de longues heures n’en pouvant plus d’attendre ils ont préféré s’asseoir à l’ombre des arbres alentours. Aux environs d’onze heures les responsables, chefs des partis politiques, Oulémas et autres notables commencent à affluer vers la tente dressée sensée accueillir le général Mohamed Ould Abdel Aziz et sa délégation. On reconnaît Bomba Ould Dermane ministre de commerce, Mohamed Lemine Ould Dadde commissaire aux droits de l’homme, l’imam de la grande mosquée Saoudienne, l’imam de la mosquée marocaine. Le colonel Dia était déjà en place. Parmi la foule qui a pris position face à la tente sous laquelle les responsables politiques, militaires de haut rang, parlementaires, oulémas …, on note la présence de quelques femmes, une dizaine environ, toutes habillées en vert. Des veuves, dit-on, qui adhèrent pleinement à la politique engagée par le général Mohamed Ould Abdel Aziz qui est dans la vallée ce mercredi pour parler du passif humanitaire. Tout ce beau monde doit attendre le général Mohamed Ould Abdel Aziz pour attendre parler du reglement définitif du passif humanitaire promis par l’intéresse. Aux environs de 12 heures 30 Ould Abdel Aziz fait son apparition de façon inattendue. On pensait qu’il allait emprunter le tapis rouge qui conduit du tarmac vers la tente, finalement le général Ould Abdel Aziz est entré par l’arrière de la tente en évitant le tapis rouge et la foule. Les discours peuvent enfin commencé.
Couronne en laurier
Le maire de Kaedi donne le
là. Tchombé c’est son nom souhaite la bienvenue au général Mohamed Ould Abdel
Aziz salue sa volonté de depasser définitif du passif humanitaire de
façon définitive et passe aux doléances de la ville qu’il administre.
Ould Abdel Aziz monte enfin au créneau, crée la sensation en cafouillant un dicton en pulaar, remercie les populations «pour l’accueil chaleureux qui dénote leur soutien au changement constructif du 6 aout 2008» et entre dans le vif du sujet : «Je ne crois faire, en aucune façon autre chose qu’un devoir, en venant à Kaedi, partager avec vous l’affliction causée à des dizaines de familles, par l’ignorance et la barbarie de l’homme», entonne-t-il d’entrée.Il se dira à la fois triste et heureux. Triste «parce qu’il y a eu pertes de vies humaines sans raison, parce qu’il y a des orphelins, parce qu’il y a des veuves parce que la parole de dieu a été bafouée dans un espace ou les hommes se remettent à dieu et des priorités que sa vénération». Heureux parce que les affligés qu’ils soient ici présents ou ailleurs ont fait de magnanimité et d’indulgence. Je suis heureux parce qu’Allah leur a donné le courage de surmonter leur douleur et la force d’essuyer les larmes de l’amertume sans ressentiment, parce qu’ils ont donné le bon exemple en se conformant aux préceptes de notre sainte religion ( …) fondés sur le pardon et la tolérance. Ould Abdel Aziz rappelle que c’est grâce à l’amour pour la patrie que nous avons décidé de panser «nos plaies encore béantes et de tourner une page faite à la fois d’atrocité et de grandeur d’âme, une page ou le pardon et la miséricorde l’ont emporté sur l’aveuglement et l’obstination» , conclut-il. Lui aussi fera l’impasse sur le devoir de vérité.
Source : Biladi |
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