A.H.M.E.
ARTICLE 181 :
L’esclavage en Mauritanie, une question politique et juridique
La définition de l’esclavage (voir "Il y a
encore des esclaves") implique donc que la personne exploitée, sur
laquelle L’esclavage fut légalement aboli en 1981 sous la
présidence de Mohammed Khouna Ould Haidalla, à la suite d’un mouvement de
grande ampleur déclenché en signe de protestation contre la vente
publique d’une femme, Mme Depuis longtemps l’esclavage pose problème au sein des communautés ethniques mauritaniennes. Certains, niant son existence dans leur propre communauté, prétendent que l’esclavage existe chez les autres. D’autres groupes affirment que si esclavage il y a dans la communauté maure (politiquement dominante), cela ne fera pas changer les pratiques dans les autres ethnies, notamment les Noirs (Peuls et Soninké). D’autres encore déclarent que l’esclavage n’existe que chez les Maures... En réalité, pour SOS Esclaves, c’est toute la société mauritanienne qui est concernée, même si les atteintes les plus graves aux Droits de l’Homme touchent surtout la communauté maure. Malgré l’abolition légale, aucune autre loi n’a été adoptée par la suite visant à sanctionner l’esclavage et ses pratiques. Seule, en 1980, une circulaire dui Ministère de l’Intérieur a rappelé que toute personne de l’administration, ou des forces de sécurité, qui userait de sa position pour aider les "prétendus maîtres" à maltraiter ou à restreindre la liberté de mouvement des "prétendus esclaves" s’exposerait aux peines prévues par le code pénal ! On appréciera, outre les "prétendus", le simple appel à ne pas en rajouter... http://www.amnesty.be/spip.php?article533
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