A.H.M.E.
ARTICLE 14 :
Bir Mogrein : cas avéré d’esclavage Mauriweb -
Une femme qui était sous le joug d’une famille appartenant à l'un
des ensembles tribaux du Tiris Zemmoura porté plainte contre
contre ses "maitres"auprès de la Brigade de
Gendarmerie de Bir Mogrein à 310 km au nord
de Zoueratt,apprend- on, d’une source sûre. Source
: www.cridem.org
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Les erreurs de Messaoud Ould Boulkheir, où sont-elles!
On se souvient des coups bas de certaines personnalités négro-africaines issues la plupart des familles féodales qui l’ont joué des sales tours en le trahissant face à un Ahmed Ould Daddah parachuté depuis l’extérieur pour barrer la route disaient ils au haratani Messaoud qui pouvait causer tous les problèmes au monde à ses anciens maitres arabo-berbères. Nul doute, nous avons raté se premier train d’un changement radical en l’an 1992, l’occasion était trop belle, il était possible de dégager les régimes militaires, c’était sans compté sur l’étroitesse d’esprit d’une certaine frange de la population noire et arabo-berbère. Malgré qu’il soit membre fondateur de l’UFD « Union des Forces Démocratiques » jadis, une campagne de dénigrement intense est menée contre lui à tambour battant non sur ses idées et convictions mais sur son origine d’ancien esclave affranchi « haratine », ces hommes et femmes disaient qu’on peut tout envisager dans l’actuelle Mauritanie sauf un descendant d’esclave en bonne position pour la présidence. Ne pas reconnaitre que Messaoud a donné son temps, son énergie sans compter mettant sa vie en danger pendant que bon nombre de personnalités politiques qui se pavanent actuellement sur la scène politique à l’intérieur comme à l’extérieur rasaient les mûrs dénonçant les violations graves des droits de l’homme, l’exécutions, déportations de nos compatriotes en 1989, l’esclavage relève d’esprit démoniaque. Un témoin oculaire sur certaines scènes au relent de règlement compte intercommunautaire rapporte un soir lors d’un dîné débat autour de la politique: « Messaoud boulkheir a été plus combattu par les noirs qu’il défend que les maures qu’il dénonce ». Est ce que le déclic qui le poussa vers ce changement de cape inattendu, qui l’a conduit à commettre des erreurs irréparables en stratégie politique? Ces erreurs ou errements viennent essentiellement sur les faits, l’homme chercha à dissoudre par tous les moyens le premier mouvement de l’émancipation des victimes de l’esclavage El-Hor « liberté » dont il doit tout. Au fond, Messaoud n’est pas à vrai à dire membre fondateur de se mouvement alors qu’il a rejoint un groupe de cadres haratine déjà organisés. Ses anciens adaptes avancent l’argument, l’homme serait malheureux d’avoir trainé se mensonge depuis des années, pour se débarrasser de cette image maquette maquillage, il fallait montrer qu’il est le seul décideur du sort du mouvement, maitre à bord incontesté en le rendant caduque sur le sol Mauritanien. Le fossé est creusé d’avantage lorsque Messaoud leader, espoir de milliers d’anciens esclaves qui devrait servir d’icone sur laquelle serait fondée l’identité des victimes de l’esclavage revient en charge ouvrant un autre front de tension en rattachant les anciens esclaves à leurs maitres qu’il défend toujours de bonne ou mauvais foi, disant les haratine sont arabes d’où il accentua la division des victimes. Il accuse ses anciens partenaires d’être des « racistes, extrémistes qui veulent diviser les maures blancs et maures noirs en mettant ces derniers sous la coupe de KWAR». La réalité est tout autre, la communauté haratine cherche l’égalité en toute indépendance par rapport aux autres communautés qui constituent le pays en droit et devoir. L’autre point source de griefs au leader Messaoud viendrait du fait durant tout son mandat en tant que président de l’assemblée nationale, il n’a jamais cherché à réduire le fossé entre anciens esclaves et anciens maitres. Il se contentera de la loi incriminant l’esclavage votée pendant sa présidence de l’assemblée nationale, il n’a pas fait le moindre effort pour informer les victimes de l’existence de celle-ci ni à quoi qu’elle sert aux victimes, les laissant à la merci de l’ignorance dans laquelle elles végètent depuis l’antiquité. Beaucoup d’anciens cadres d’APP ont cru que leur leader aurait donné un coup de pousse à une discrimination positive à l’égard des cadres haratine, malheureusement ils n’ont rien vu venir durant toutes ces années. Même au niveau des médias nationaux, certains diront qu’il a botté en touche des talentueux journalistes issus de la communauté haratine sur lesquels il pouvait compter donc son attitude était incroyablement incompréhensible qui lui vaut tout ce qu’il traine actuellement. Malgré toutes ces erreurs, les haratine sont prêts à lui souhaiter une bonne retraite sans l’en vouloir selon le milieu des jeunes étudiants, cadres et intellectuels. L’unanimité des jeunes consultés va dans le sens, Messaoud Ould Boulkheir doit garder tête haute en donnant coup de pousse aux jeunes sans être une épine sous leurs pieds. Qu’il soit au dessus de la mêlée pour une nouvelle synergie d’une jeunesse à la quête de ces droits.
Source : www.mauriweb.info |
Démocratie d'outre-tombe, par Mohamed Lemine Ould Lehraitani On a tout
essayé dans ce bled! En quarante ans, le mauritanien a pratiqué tous les
régimes possibles et imaginables. Mais, à vrai dire, jamais expérience
politique n'a été aussi maigre ni évolution aussi peu fructueuse. Après le
parti unique, né de l'Indépendance, le militaire s'est emparé du pouvoir comme
on s'empare d'un trésor perdu au fond d'une grotte. Très vite, il montra un
penchant féroce pour le denier public, déploya une ardeur martiale pour garder
ce filon. Il échafauda, alors une grenouillère politique ou comités militaires
qui, de rectification en sauvetage, de redressement en remodelage, de
changement en continuité, de salut public en structure d'éducation des masses,
de coup d'Etat en transition, de banqueroute en calamité, de tribulation en
rafistolage, ont aboutit à la démocratie.
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