bismilaahirahmaanirahimi

Ce posting fait suite à la Partie I et à la Partie II du debat dont le thème est: «AHME vs. EL Hor : Comment libérer les Haratines esclaves du joug colonial Beydane en Mauritanie ?»  Et ci-dessus le tableau de promotion de «21 Haratine complices de l’esclavage (avril 2008) .»

Tableau de Promotion au grade de: «Haratine complices de l’esclavage (avril 2008)»

Source: www.haratine.com@ Mauritaniscopique.

Pour mieux cerner et comprendre  la difference entre AHME et EL Hor,» il faut obligatoirement se referer a El Haj Malick Shabazz/Malcolm X (paix sur lui) dans sa distinction entre les «House Negros» et les « Field Negros», durant les années de braise du Civil Right mouvement aux Etats-Unis dans les années 1960:

---Qui étaient les «House Nigros» ? Selon Malcolm X, «Les esclave de la maison» étaient les esclaves africains corrompus ; ils étaient choyés par leur maîtres, en se sens qu’ils habitaient dans la maison du maître; ils mangeaient assez bien, car ils mangeaient les restes du maître. Ils ne travaillaient  pas sous le soleil ardent à longueur de journée’. Ils avaient des faveurs auxquels ils ne voulaient pas renoncer, même pas contre leur hourrya (liberté). Ils s’opposaient à toute forme de liberté des esclaves, d’une manière générale.

----Qui étaient les «Field Negros» ?  Selon Malcolm  les «Negres des champs » étaient les esclaves africains qui étaient maltraites’ par le maîtres. Ils vivaient en dehors de la maison, dans la plantation. Ils habitaient dans des huttes. Et comme punition, ils travaillaient dans les champs, à longueur de journée de ramasser le cotton. Ils voulaient leur hourrya (liberte') à tout prix. Ils
n’avaient aucun faveur, sinon que la cravache du maître qui pleuvait sur leur dos, constamment.

El Hajj Malick Shabbaz explique clairement la différence entre «House Negros» et  «Field Negros» dans ce yutube: http://www.youtube.com/watch?v=8zUIjP4KWok&feature=related

Pour en revenir au tableau de promotion des «21 Haratine complices de l’esclavage (avril 2008), AHME ou «Haratines Negres des champs » (HANEC)   représentent les masses haratines esclaves opprimées.

Ces masses haratines opprimees,  se sont ceux qui transportent les sacs de 100 kilos sur leurs épaules, au port de Nouakchott chaque jour ; ensuite ils déchargent et chargent les camions a longueur de journée, sous le soleil ardent du désert; ensuite se sont eux qui construisent les grandes villas  insolentes de leurs maîtres Beydanes, sans aucun salaire, sinon qu’un salaire minable d’exploitation ; se sont eux qui vivent dans les keubas, sans eaux, ni électricité. Se sont eux qui ne voient la viande que dans leur rêve; se sont eux qui roulent les charrettes à vendre de
l’eau—des charrettes tirées par des ânes squelettiques a travers les rues des villes. Se sont eux qui, debout au soleil, creusent les tombes a l’entrée de Nouakchott pour enterrer les morts; se sont eux dont les enfant sont en déperdition scolaire, si toutefois ils ont été a l’école du tout.

Par contre, les EL Hor ou «Haratines Negres a’biid de maison» (HANAM) sont bien gâtes’ par leurs maîtres Beydanes. Les  HANAM sont gâtes’ en contrepartie de leur service dans la complicité du maintient absolu de leur race haratine dans l’esclavage éternel.

C’est grâce a ces services viles et serviles que leurs maîtres Beydanes esclavagistes tiennent a ce que les HANAM (une infime minorite') occupent des postes de haute responsabilités: «ministres », «députés», «ambassadeurs », «secrétaire général », «préfets », «gouverneurs», comme l’indique bien le tableau de promotion au grade de: «Haratine complices de l’esclavage (avril 2008)»

Naturellement, les HANAM mangent a leur faim; ils mangent du mechoi chaque jour; du maaro wo huut (riz au poisson) chaque jour; ils boivent du thé a longueur de journée chaque jour; ils ont de l’eau et de l’électricité a go go. Ils font le «wonos-wonos» a gogo a longueur de journée. Et ce sont les masses haratines, leur propre race qui leur font ces travaux.  Aucun HANAM ne peut mettre sa main droite sur le saint Coran pour nier cela.

Et voila donc en gros la grande différence entre AHME ou  «Les Haratines Negre de champ» (HANEC), tels que les Dicko Dicko, Kane Cire’ et autres haratines qui veulent libérer leur race opprimée, par rapport aux HANAM «Haratines Negre a’biid de maison» qui ont infiltre’ EL HOR et l’ont divise’ pour le compte de leur maîtres Beydanes-- histoires de maintenir les masses haratines dans l’esclavage sauvage, a jamais.

 [Entre parenthèse dans la communauté negro-mauritanienne, exclusivement Halpulaar, Wolof, Soninké), il y a également des «House Negros» ou les «Negres singes  de service» (NSS) ; et il y a également des «Field Negros» ou  les «Negres des champs ». 

Par exemples, les organisations negro-mauritaniennes (FLAM, AVOMM, OCDVH,  etc..) sont des «Negres des champs». Ils viennent de faire une marche historique à Paris, le samedi 26 Avril 2008. Ils étaient début au soleil, criant et dénonçant l’injustice du SYSTEME APARTHEID qui maintient leur race halpulaar, soninké, et wolof dans l’esclavage, dans la discrimination, dans
l’imposition de la culture étrangère arabe et la langue arabe sur eux, faisant ainsi tabula rasa de leur culture, de leur langue et de leur personnalité africaine. Jusqu'à quand ? 

Pour en revenir au tableau de promotion des 21 Haratines a’biids au grade de «Haratine complices de l’esclavage (avril 2008), les HANEC ne se disent jamais qu’ils sont «arabes», mais plutot africains, par rapport au HANAM (EL Hor) qui se disent «arabes».

Le ridicule ne tue pas. C’est ridicule ! Si les maîtres Beydane muta-arrabiin se disent «arabe », alors les HANAM, eux aussi se disent «arabe». Ainsi donc,  les HANAM s’identifient a leur maître Beydanes esclavagistes, plus qu’ils ne s’identifient a eux même comme étant des africains – des maîtres Beydanes esclavagistes qui ont pourtant opprime’, réprime’,  et violée sauvagement la race haratine, pendant des génération et des génération.

Bref, les Beydanes muta-arrabiin esclavagistes répriment toujours les Haratines esclaves. Et pour preuves: des lois contre l’esclavage sauvage ont été créées en 1984 ; et les mêmes lois ont été recréées après les élections demoKKKratik d’Avril 2007, mais est-ce que ces lois ont empêche’
l’esclavagisme sauvage de continuer sur les masses haratines de plus en plus pauvres et ignorantes?  Bien sure que non!

Pourquoi ? Parce que deux forces s’opposent.  L'une  tire vers  la race haratine esclave vers le haut et l'autre  tire  la race haratine esclave vers vers par le  bat:

<!--[if !supportLists]-->a)       Les HANEC (AHME)  tirent vers le haut et réclament à tout prix la hourriya (liberté) de leur race haratine opprimée, subjuguée, et violée.<!--[endif]-->

<!--[if !supportLists]--> b)      Les HANAM (EL HOR)  tirent vers le bas car ils détestent a tout prix la hourrya de leur race haratine opprimée, subjuguee’, et violée pour uniquement des fins mercantiles, a en juger par la promotion des 21 HANAM pendent que les masses haratines continuent de souffrir. Jusqu'à quand ?<!--[endif]-->

HANEC vs. HANAM: Comment libérer les Haratines esclaves du joug colonial Beydane en Mauritanie ?»

Inchallah,  débat a continuer en (Part IV).

Kowri Soh

Baltimore, USA