TEMOIGNAGE 75:
A.H.M.E.
Esclavage
L’un est représentant de SOS-esclaves,
l’autre est militant de l’APP. Tous deux sont haratines et luttent pour
la même cause. Ils ont été présentés vendredi par Birame Ould Dah Ould Abeid,
chargé de mission du Président de SOS-esclaves et membre de la Commission nationale de
droits de l’homme, comme porte-voix de victimes de violations de droits de
l’homme. Prétendant que c’est une astuce des maitres que de se retirer au-delà de la frontière dès qu’ils sont exposés aux plaintes, Idoumou Ould Abeid affirme que Tarba est venue demander que soient sauvés ses autres proches restés en servitude à Oueid Arkass avec leur Maître.Selon lui, les autres sont dans la même situation que Tarba et réclament les leurs retenus encore en esclavage : une prénommée « Mariem réclame douze personnes parmi ses proches réduits en esclavage dans la même localité par un certain Mohamed Ould Brahim », une autre, « Khouedama Mint Mbarek » dont les trois files seraient dans le griffes de Sidi Mohamed Ould Bennana à Oueid Arkass. « L’une d’elle s’est évadée avant-hier soir (mercredi 04 juin, NDLR) à dos de chameau et est venue nous retrouver à Bassiknou », déclare Idoumou. « Tout comme Salem O. Mohamed qui a fui son maître et est venu réclamer la libération de sa mère, sa sœur et sa nièce restées à Oueid Arkass. » Poursuit-il… Quant
à El Ammou Ould Jiddou, son histoire remonte à un mois avant le vote de
la loi sur les pratiques esclavagistes par l’assemblée en août 2007. Se
présentant comme représentant de Le 06/06/08 source : La Tribune (Mauritanie)
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