L’île
de Gorée : Un Voyage sans retour
L'île de Gorée est sans doute le berceau de la honte de
l'humanité.
C'est avec un cœur gros et plein de chagrin que
j'ai posé les pieds ce lundi 17 mars
2008 dans l'île de Gorée.
J'ai découvert avec stupéfaction les conditions d'horreur dans
lesquelles étaient déportes nos ancêtres vers d'autres continents.
Ils y avaient plusieurs petites chambres sombres au
lieu des eaux reparties ainsi entre les hommes
les jeunes filles qui étaient vierges ,les femmes et les
enfants.
Ils croupissaient les uns sur les autres enchaîné nuit tes jours
sans moyen de prendre un peu d'air en sachant que les conditions de vie
étaient insupportables .
Chaque victime était enchaîné avec une autre et
au milieu de la chaîne on y mettait
une boule en fer qui pèse entre 8 et 10 kg.
Les conditions sanitaires étaient tellement exécrable que l'île fut
infectée par la peste dont les enfants ont payé le plus lourd tribu étant
donné qu'ils sont les plus fragiles .
Le guide des lieux que je remercie au passage a mis l'accent que se sont les
portugais qui ont ouvert la balle du commerce triangulaire et
ils ont été vite rejoint par les européens et les
États unis d'Amérique.
Presque tout les ports de l'Afrique de ouest ont servi de
pond pour les marchands d'esclaves.
Le moment le plus émouvant fut lors de la visite des
logements des négriers juste à l'étage au dessus que vous pouvez voir
dans l'une des photos ci-jointe qui n'étaient même pas sensible aux
cris des enfants ,des femmes et des hommes qui agonissaient sous leurs
pieds à quelques métrés en dessous.
Le point le plus effroyable est lors de l'embarquement qui se faisait à
l'aide des planches en bois glissant.
Chaque glissade emporte tout ceux qui étaient enchaînés ensemble ,ils
sont immédiatement dévorés par les requins ou tout simplement ils
se noient.
Voila pourquoi on appelle le bout du tunnel que vous pouvez voir dans l'une des
photos ci-jointe aussi ouvrant directement à la mer le point du voyage non
retour en sachant que ceux qu'on embarquaient ne revenaient plus et le
reste a servi de repas pour les requins.
A la fin de la visite des lieux le guide a tenu à nous rappeler que les arabes
ont bien commencé la traite négriére avant les européens mais cela reste
inconnu du grand public.
J'ai bien témoigné qu'en république islamique de Mauritanie un pays
voisin du Sénégal qu'il y a des arabo-berbères qui continuent de pratiquer
l'esclavage sur les haratine qui forment la majorité de la population
Mauritanienne.
Diko hanoune, membre de A.H.M.E
site internet: http://www.haratine.com
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