TEMOIGNAGE 32:
A.H.M.E.
O.N.U. et la lutte contre les discriminations
UNITED NATION Le Secrétaire général
Message à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale
21 mars 2006
Le 21 mars 1960, la police du régime d’apartheid sud-africain a ouvert le feu sur une pacifique manifestation organisée à Sharpeville pour protester contre des lois discriminatoires sur le plan racial. Des dizaines de manifestants ont été tués et le nombre des blessés était bien plus élevé. Nous commémorons aujourd’hui l’anniversaire du massacre de Sharpeville, non seulement pour honorer la mémoire des personnes qui ont péri, mais aussi pour attirer l’attention sur les souffrances plus vastes que la discrimination raciale cause dans le monde entier. Le thème central retenu pour la commémoration de cet anniversaire, à savoir « Combattre la discrimination quotidienne », nous met au défi de prendre des mesures efficaces pour lutter contre les pratiques discriminatoires qui sont répandues dans nos sociétés. Nous savons tous que les pires atrocités perpétrées par l’être humain ont été motivées en grande partie par des considérations raciales, mais les ravages collectifs causés par le racisme ordinaire sont fréquemment oubliés. En vérité, les crimes les plus horribles commis par l’humanité ont souvent ancré leurs racines dans un sectarisme banal. Qu’il s’agisse des insultes proférées dans les écoles, des injustices commises lors des recrutements et des licenciements sur le lieu de travail, de l’attitude sélective adoptée par les médias ou la police dans le traitement de la criminalité ou des inégalités observées dans la prestation des services publics, les mauvais traitements infligés à des groupes raciaux ou ethniques sont non seulement courants dans nos sociétés, ils sont souvent acceptés passivement. Il est indéniable que cette forme de racisme quotidien reste omniprésente. Mais il est scandaleux qu’elle ne se heurte à aucune opposition. Nous
ne devons pas tolérer une discrimination larvée qui s’installe dans la vie
quotidienne. Nous ne pouvons pas non plus nous résigner à la considérer comme
un attribut regrettable de la nature humaine. La haine Par l’intermédiaire de ses programmes de
sensibilisation, de l’élaboration
Jean-Pierre
Bugada
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