Ndiawara
Dicko, agent de police : « J’ai le droit d’avancer… »
Je
suis agent de police depuis 1991. Je suis né en 1969 à Kaédi.
Mon matricule à la police est 21 508C. Je suis père de 09 enfants.
A la fin de chaque mois, je paie 25 000 ouguiyas pour la scolarité
de certains de mes enfants. Je paie 40 000 ouguiyas entre le loyer et
l’électricité, sans compter les ordonnances des enfants... Mon
salaire de simple agent de police ne couvre absolument pas ces
dépenses.
La
majorité de mes promotionnaires à la police sont brigadiers,
adjudants…Moi, je suis toujours agent de police. A chaque
avancement, je ne vois pas mon nom sur les listes. Même des agents
entrés dans la police après moi, avancent. Je n’ai jamais commis
une faute pouvant justifier ce blocage. Je n’ai jamais abandonné
mon poste…
Je
demande, a travers cette lettre, a mon directeur général et aux
autorités de trouver une solution a mon problème d’avancement.
J’ai rédigé et envoyé beaucoup de lettres d’audience. Elles
sont toutes restées sans suite. Je suis a bout. Mon dernier recours,
c’est le président des pauvres, Mohamed Ould Abdel Aziz.
Je
demande par cette lettre son intervention. J’ai, comme mes
collègues, le droit d’avancer.
Ndiawara
Dicko via cridem Agent
de police en service au CSVP de Nouakchott
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