Arrêtez ce voyou…
Biram ould Abeidy, cet activiste
médiatisé, trop médiatisé… est en train de semer la zizanie au sein de notre
paisible société. Il est vrai qu’en Mauritanie, il y a beaucoup
d’injustice et d’oppression pratiquées contre nos frères « haratines »,
pulars, wolofs et même certaines couches faibles de Beydanes…
Mais est-ce une raison de s’attaquer aux pactes fondateurs de notre société,
notamment la doctrine « maliqite » qui a été cette fois-ci la cible de
ce voyou.
Biram, Il professe, dans son dernier discours dans la mouqata’a de Riyad,
que : « al fiqh el maliqi : la jurisprudence maliqite, représente la base
arrière à la quelle se réfugient les maîtres pour rabaisser les esclaves, afin
de satisfaire à leurs détestable désirs… » Fin de citation. Et là, je tiens
à clarifier aux lecteurs les points suivant :
1) La doctrine malikite est la doctrine
la plus reconnue et la plus célèbre partout dans le monde islamique, son
fondateur est Malik ibn Eness né en l’an 90 après l’émigration du prophète
Mahomet en Médine.
2) Ni la doctrine maliqite, ni aucune autre doctrine islamique, n’a jamais
prêché ou encouragé l’esclavage, bien au contraire toutes les écoles et
doctrines en islam insistent sur la libération de l’ « âme croyante ».
Dans ce contexte, il faut rappeler que le coran, dans plusieurs passages exige
de franchir un esclave contre le moindre pêché commis par le maître.
A titre d’exemple, quand un homme assimile, pour une raison ou une autre, le
dos de sa femme à celui de sa mère, sa sœur ou autre femme mahram , il doit,
dans ce cas expier ce pêcher, en affranchissant un esclave : « Ceux qui
comparent leurs dos au dos de leurs mères , puis reviennent sur ce qu’ils ont
dit , doivent affranchir un esclave avant d’avoir aucun contact conjugal avec
leur femme » , verset 3 de la sourate Al moujadalah : « la
discussion »
3) Et quant il s’agit d’un homicide voici la sentence proposée par le coran : «
Il n’appartient pas à un croyant de tuer un autre croyant, si ce n’est par
erreur. Quiconque tue par erreur un croyant , qu’il affranchisse alors un
esclave croyant et remette à sa famille le prix du sang ( Eddiya), à moins que
celle-ci n’y renonce par charité. Mais si (le tué) appartenait à un peuple
ennemi à vous et qu’il soit croyant, qu’on affranchisse alors un esclave
croyant.
S’il appartenait à un peuple auquel vous êtes liés par un pacte, qu’on verse
alors à sa famille le prix du sang et qu’on affranchisse un esclave croyant »
Verset 92 de la sourate des femmes (Ennissa). Il est à remarquer que dans ce
seul verset, le mot « affranchir un esclave » a été cité trois fois… Ce qui
signifie l’importance accordée par le coran à la liberté et à la dignité
humaine.
Le verset parle d’un cas bien précis : celui d’un homicide involontaire,
c'est-à-dire que l’islam considère que la libération d’un homme ou une femme
est équivalente à une nouvelle vie qui remplacera celle qui vient de
disparaitre par homicide…
Voilà, en partie, la conception de
l’islam aux droits des haratines que défend ce Biram… Notre patrie n’a
pas besoin d’autres déchirures ; il y en a déjà suffisamment….
En fin, OUI pour la défense de droits des opprimés, oui pour la libération de
tous les esclaves en Mauritanie. Mais DEFENSE DE TOUCHER à NOS VALEURS
FONDAMENTALES et D’INSULTER NOS SAVANTS.
Tiré de
www.cridem.org
Source : chergaoui
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